Fraternité Citoyenne

17/10/14 – Lettre d'info de FC – Convictions (2 de 8). Articles & vidéos à consulter.

Convictions (2 de 8) 19.100 caractères – extrait du chapitre Convictions du Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (Non-violence & force de la vérité).

Et comme d'habitude une revue de presse afin de promouvoir encore et toujours la non-violence et la force de la vérité.

Disons que les quatre problèmes de la vie en société sont : 1 / Comment produire les richesses ? ce problème n’en est plus un grâce à la technologie (c’est, in fine, l’apport de cette civilisation de la marchandise !) 2/ Comment donner à chacun l'opportunité de se rendre utile pour la communauté ou, autrement dit, comment donner une activité, un travail à chacun de sorte que chacun se sente intégré, inclus dans la société ? 3/ Comment répartir les richesses produites ? Toutes les révolutions et les mouvements sociaux sont, évidemment, la conséquence d'une mauvaise répartition. Une bonne gestion de la cité doit donc éviter les trop grandes différences de richesses. C’est l’apport, entre autre, de la critique faite par Marx. 4/ Comment utiliser l'énergie humaine excédentaire ? comment s'occuper ? comment canaliser l'énergie humaine ? comment décongestionner la « part maudite » ?

 

Pascal disait que tous nos problèmes viennent du fait que nous ne sommes pas capable de rester tranquillement assis dans notre chambre (heureusement, sinon la vie serait bien triste !). Une fois les besoins de base satisfaits, que faire de notre temps ? La diversité de l'expression de la vie, l'art, la fête et toutes activités non indispensables à la survie sont des manifestations de cette part maudite. Pour bien comprendre ce dernier point, il est utile de revenir à la théorie du potlatch, fête amérindienne, exposée par Mauss dans son « Essai sur le don », forme archaïque de l'échange, paru dans l'année sociologique de 1925 et sur l'essai de Georges Bataille, " La Part maudite, précédé de La Notion de dépense " écrit en 1949.

 

La notion de « Part maudite », d’énergie humaine excédentaire, est centrale dans cette affaire ! Toutes les civilisations, comme l’a si bien démontré Georges Bataille dans l’œuvre la plus importante de sa vie, sont déterminées par la façon d’utiliser cet excédent. En fait dans la plupart des civilisations – et on pourrait définir qu’une civilisation existe à partir du moment où elle dégage un excédent conséquent – il y a souvent des petits malins qui sont bien conscients que cette « part maudite » existe. L’aristocratie faisait la guerre et la fête, mais ne travaillait jamais. Leur fonction sociale était de dépenser cet excédent. Aujourd’hui, les petits malins, se sont les escrocs mentionnés dans l’annexe1 et succinctement évoqués dans le chapitre précédent. Nos moyens de production d'énergie et de biens de consommation, nos moyens d'organisation informatique, bref, notre technologie de plus en plus performante entraînent un surplus d'énergie humaine de plus en plus important. La question est toujours la même : comment sacrifier cet excédent ?

 

Cet excès de forces vives, qui congestionne localement les économies les plus misérables, est le plus dangereux facteur de ruine. La décongestion a donc de tout temps, mais au plus obscur de la conscience, été l'objet d'une recherche fiévreuse. Les sociétés anciennes la trouvèrent dans les fêtes ou dans la construction d'admirables monuments. Mais ces dérivatifs ont toujours été insuffisants. Dans l'ensemble, une société produit plus qu'il n'est nécessaire à sa subsistance, elle dispose d'un excédent, et c'est l'usage qu'elle en fait qui la détermine. Ce surplus est la cause de l'agitation, des changements de structures et de toute l'histoire. L’usage le plus commun de cet excédent est la croissance. L'énergie (la richesse) excédante peut-être utilisée à la croissance d'un système (par exemple d'un organisme). Si le système ne peut plus croître ou si l'excédent ne peut en entier être absorbé dans sa croissance, il faut nécessairement le perdre sans profit, le dépenser, volontairement ou non, glorieusement ou de façon catastrophique.

 

Après un siècle de peuplement et de paix industrielle (1815-1914), la limite provisoire du développement étant rencontrée, les deux guerres ont provoqué les plus grandes orgies de richesses et d'êtres humains qu'eût enregistrées l'histoire. En définitive, c'est la grandeur de l'espace terrestre qui limite la croissance globale. Le potlatch moderne, c'est la société de consommation. Certes, c'est mieux que la guerre mais ne pourrait-on pas trouver d'autres moyens de sacrifier l'excédent ? La solution ultra-libérale c’est lacroissance. Comme c’est original ! Ils veulent vendre des automobiles à 7 milliard d’êtres humains ! Cela serait bien évidemment une catastrophe écologique. Les apologistes des "30 glorieuses" prétendent faire revivre cette croissance par la seule application sans restriction du libéralisme et refusent de reconnaître que cette "gloire" se paie très chère, par la destruction de notre environnement entre autre. Ils ne se soucient guère des générations futures, des démunis, des exclus. Nous sommes passés de l'ère du « progrès », à l'ère du gaspillage absurde.

 

Dans nos sociétés post-industrielles, nous employons l'excédent à multiplier les services (banques, assurances, etc.), en organisant des processus de vente toujours plus agressifs, en créant de nouveaux objets qui répondent à de nouveaux besoins nouvellement créés. Le travail des artistes et toute la société du spectacle répondent, aussi, à cet impératif. Et bien sûr la guerre, moyen d'une efficacité redoutable ! Mais une vraie bonne guerre n'est plus possible et surtout totalement inacceptable. On va tout de même pas faire un troisième conflit mondial pour sauver le capitalisme !

 

Le problème de toute l’histoire de l’humanité c’est qu’il y a toujours des plus malins ou des plus costauds qui profitent de cette accumulation. La critique de Marx est née de son indignation bien naturelle de la captation de l’excédent par la classe bourgeoise. Le communisme réel, l’avatar socialiste soviétique, a été un essai raté de tentative de remplacement du système capitalisme parce que, entre autres problèmes, la récupération de cet excédent l’a été au profit d’une nouvelle classe : les dirigeants du parti communiste. Et aussi, sans doute, parce que leur système était moins efficace pour produire des marchandises. La création de monnaie ex-nihilo et cette croissance obligatoire pour pouvoir payer le loyer sur l’argent dette est le processus de captation de la part maudite par une bande d’escrocs (annexe1). Le problème, c’est que ce mode de fonctionnement, outre qu’il est scandaleux, est surtout inefficace, néfaste, violent et destructeur du lien social et de l’environnement. La priorité c’est de se réapproprier sa « part maudite » ou selon le vocabulaire marxiste, devenir maître de sa plus value. La vraie révolution, la véritable émancipation, c’est de devenir maître de sa propre « part maudite ». Et surtout, c’est d’amorcer un vrai changement politique, une révolution non-violente et démocratique, pour remercier – congédier ! – les petits malins d’escrocs qui font marcher le monde sur la tête en siphonnant et gaspillant notre extraordinaire excédent.

 

En 1970, le club de Rome nous avait déjà mis en garde contre les excès du libéralisme. Leurs avertissements sont restés lettres mortes, pour survivre, la société de consommation se devait d'aller toujours plus loin. La solution n'est, évidemment, ni de type Keynésien - économiste qui a préconisé des dépenses publiques destinées à remplir les poches des consommateurs afin qu'ils se précipitent à consommer -, ni de type monétariste - économie qui consiste en la manipulation des taux d'intérêts et donc de la masse monétaire ce qui permet d'accroître alternativement le pouvoir d'achat ou l'épargne. En fait l'argent, le capital, symbole d'énergie humaine cristallisé, n'est en soi rien d'autre qu'un instrument permettant de mobiliser les hommes pour l'action, qu'un canal pour utiliser l'énergie humaine, et il ne doit être utilisé à des fins productives que s'il contribue au bien-être des hommes. La solution à notre soi-disant problème économique n'est pas de dépanner la croissance ou d'arriver à une croissance zéro, comme pouvait le recommander le Club de Rome. La vraie réponse, la seule issue à long terme c'est de sortir du paradigme économique, du dogme de l’économisme dans lequel nous nous sommes enfermés. Nous devons réfléchir à la notion de croissance. L'augmentation de la production, de la consommation et donc de la pollution ne sont pas synonyme d'un accroissement du bien-être et de la qualité de la vie. Tout système vivant produit une énergie excédentaire et cette énergie doit être sacrifiée d'une façon ou d'une autre. À ce sacrifice, par manque d'imagination, nos solutions sont pitoyables : la société de consommation ou pire encore la guerre.

 

Le scientisme est à l'origine de la plupart de nos problèmes actuels. La position empiriste occupe une très grande place sur l’échelle intellectuelle actuelle. Cette tradition est devenue l'orthodoxie intellectuelle dominante, elle inspire nos pensées et jugements et c'est elle qui a chassé les valeurs de notre société, de nos universités, de nos vies individuelles. Une multitude de causes et d'effets sont à démêler avant de comprendre comment les visions et aperçus originaux de Bacon, Galilée, Descartes etc. ont donné naissance aux doctrines, comment ils ont pénétré les divers domaines de l'érudition et de la vie et comment ils se sont développés au cours des siècles. Et comment ce processus continue à s'auto-développer et à exercer un contrôle rigide, séparant les valeurs légitimes des illégitimes. Ainsi, les recherches des armes chimiques sont " légitimes " parce qu'elles sont une extension des " connaissances objectives " dans le domaine de la " chimie ", tandis que les recherches en acupuncture sont " illégitimes " parce qu'elles semblent s'opposer à certains principes fondamentaux du monde empiriste.

 

Cette tradition intellectuelle a directement ou indirectement entraîné l'abandon des valeurs au cours du 17e siècle. À cette époque, les doctrines de Bacon, Galilée, Newton, Hobbes, Locke, etc. remaniaient le monde, ou plutôt l'image que nous en avions, pour le rendre indépendant des religions. Au cours du 18e siècle, le centre de gravité s'implanta en France où d'Alembert, Condillac, Condorcet, Diderot, Voltaire, Laplace, La Mettrie et d'autres promurent la cause du laïcisme et de la vision du monde scientifique. Puis, au 19e siècle, la tradition se perpétua par Auguste Comte en France, Jeremy Bentham et John Stuart Mill en Grande-Bretagne, ainsi que par les maîtres du matérialisme : Feuerbach, Marx, Engels et Lénine.

 

Arrivée au 20e siècle, la tradition trouve son expression la plus subtile dans les écrits de Bertrand Russell et des empiristes logiques du Cercle de Vienne. Plus récemment, cette tradition se retrouvait dans la philosophie analytique, la psychologie du comportement, la science sociale opérationnelle, la science politique quantitative obsédée par l'information et une quantité d'autres disciplines basées sur les faits et les chiffres. L'évolution de la pensée de Francis Bacon à B.F. Skinner est esquissée comme s'il s'agissait d'un développement homogène et ininterrompu ; comme si la situation actuelle était le résultat logique d'un processus inexorable. Mais ce dernier fut loin d'être homogène. Il est surprenant de constater que, malgré une multitude de tendances intellectuelles opposées, la vision du monde empirico-scientifique ait prévalu de façon si remarquable.

 

Le 19e siècle fut marqué par le triomphe de la science et de la technologie et par une extension sans précédent de la vision scientifique du monde. L'imposition agressive du positivisme et du matérialisme (dont le marxisme fut un aspect), de la rationalité scientifique et de l'efficacité technologique, ouvrirent la voie à l'industrialisation qui, hélas, se développa en âge de dévastation de l'environnement. Le cap était mis sur le "meilleur" des mondes, condamnant les valeurs intrinsèques à l'oubli. La science ne prit pas son essor dans un vide social, mais dans une culture en voie de développement. La lutte contre les aspects figés des religions institutionnalisées fut menée au 17e et 18e siècle avec presque autant d'intensité qu'au 19e. Mais ce dernier fut plus agressif et réussit mieux à freiner l'influence de la religion sur la pensée. La vision laïque, rationnelle et scientifique du monde se répandit victorieusement à cette époque. Il semble qu'il ne restait plus qu'à l'appliquer ; le paradis terrestre était proche. La lutte entre la science et la religion ne se limita plus à l'intellect, à l'explication du monde qui nous entoure. Ce fut une bataille idéologique. Représentant le statu quo, la religion était tournée vers l'intérieur ; elle enjoignait l'homme de se perfectionner et de chercher sa récompense ultime dans l'au- delà. La science représentait un processus de changement continuel : tournée vers l'extérieur, elle promettait la délivrance ici et maintenant, sur terre. Dans cette lutte, la religion contractait souvent alliance avec les valeurs intrinsèques, les soutenant et s'appuyant sur elles. La science par contre s'alliait au progrès. Les corollaires de ces deux forces opposées - les valeurs intrinsèques et le progrès - devinrent des adversaires. Ainsi, des individus " progressistes " et " révolutionnaires " démystifiaient avec la même véhémence et les religions et les valeurs traditionnelles qu'ils identifiaient aux mœurs féodales et bourgeoises, les déclarant indignes des temps nouveaux qui aspiraient à la vigueur, au rationnel et au pragmatisme. Ce climat fut le terrain idéal pour écarter progressivement les valeurs intrinsèques comme les vestiges d'un monde désuet. Il n'est donc guère étonnant que les nouvelles doctrines sur les valeurs s'efforcent de servir la vision scientifique du monde et de justifier sa suprématie. La doctrine utilitariste proclamait que notre éthique et nos actes devaient être basées sur le principe du plus grand bien pour le plus grand nombre. Formulé ainsi, l'utilitarisme ne semble pas soumettre l'éthique aux diktats de la science. Toutefois, le courant fut aussitôt vulgarisé et il en résulta la traduction suivante : la plus grande quantité matérielle pour le plus grand nombre d'individus.

 

Tel est l'éthique sous-entendue par la société technologique ou de consommation. Nous pouvons donc voir que l'utilitarisme est devenu l'allié du progrès matériel, sa justification éthique. Ce progrès lui-même est devenu une part essentielle de la vision scientifique et technologique du monde. Les doctrines éthiques sont jugées en fonction de leur application dans la pratique. L'utilitarisme fut " instrumentalisé " et intégré par la société technologique avec tant de facilité, ce qui montre simplement combien il était en accord avec l'homogénéisation croissante du " meilleur " des mondes.D'autre part, le nihilisme et le scientisme proclamaient haut et fort l'évangile de la science, divinisaient les faits et discréditaient tout produit de l'esprit humain en le considérant comme dépourvu de sens et réactionnaire. Eugène Vassiliev Bazarov est l'un des représentants des plus frappants de cette nouvelle pensée. Tel que décrit par Ivan Tourgeniev dans son roman Pères et fils (1862), Bazarov est un robuste défenseur exubérant de la science, du matérialisme et du monde qui a adopté les faits et les connaissances positives comme valeurs suprêmes. Il renie l'art, la poésie et les autres " niaiseries romantiques ". Bazarov incarne une synthèse du nihilisme, du matérialisme, du scientisme et du positivisme dominants qui, chacun à sa manière, considéraient les valeurs intrinsèques comme secondaires, insignifiantes ou inexistantes dans un monde où règnent les faits nus, l'objectivité clinique et la raison scientifique. Il en faut peut pour réaliser que la pensée de Bazarov a remporté la victoire ; sa philosophie est incarnée par des sociétés entières. Le Bazarovisme a imposé sa domination, ne serait-ce qu'à titre implicite, dans la société technologique contemporaine, en Orient comme en Occident. Un regard serein est suffisant pour réaliser que l'Union Soviétique était autant dominée par les « bazarovs » que la nôtre. La manie de la croissance économique continue, la pensée endoctrinée appelée analyse des coûts et des profits (considérée à tort comme la méthodologie la plus valable), les efforts considérables pour rationaliser tous les aspects de l'existence humaine, sont tous des pièces du même puzzle, de la même philosophie.

 

Nos universités se sont spécialisées pour produire et former des « bazarovs ». Le problème est grave et profondément ancré dans nos modes de raisonnement. Comme courant social dominant, le Bazarovisme a envahi les structures de notre société et de notre enseignement. L'un des aspects des plus alarmants de la situation est que les « bazarovs » se considèrent comme les " flambeaux du progrès ", " les pionniers de l'humanité ", " les nouveaux constructeurs du monde au bénéfice de tous ". Ils servent ainsi les intérêts les plus grossiers du statu quo et sont les pionniers des destructions écologiques et humaines. En fait, ils n'incarnent que le conformisme et la servitude. En quelques décennies, les " révolutionnaires " et les " progressistes " sont devenus partisans résolus du statu quo.

 

L'une des grandes mésaventures de la pensée occidentale moderne a été le lien des valeurs intrinsèques avec les religions institutionnalisées. Aux yeux de beaucoup, la faillite de l'une des religions institutionnalisées fut l'équivalent de la chute de la religion en tant que telle et de ses valeurs propres. Cette identification repose sur une logique défaillante. Les religions, et surtout les valeurs intrinsèques, ne sont pas que des instruments permettant au clergé de faire régner l'ordre – même s'il est arrivé qu'il s'en soit servi à cette fin. Ce sont des formes et des structures, élaborées au cours des millénaires d'expérience humaine, qui permettent à l'individu de se transcender et ainsi d'obtenir le meilleur de lui-même. Le climat du 20e siècle nous a rendu insensibles à notre héritage spirituel, et la philosophie n'a guère remédié à cette situation. Les positivistes logiques ont notoirement manifesté leur insensibilité au problème des valeurs. L'ombre du positivisme nous a tous envahis. L'absence des valeurs a été un sous-produit inévitable du deuil des religions et de l'émergence d'une vision séculaire du monde.À cause de l'erreur philosophique fondamentale du matérialisme métaphysique que toute notre culture a commise. On a pris, la décision métaphysique qui s'est maintenue depuis le 17e siècle jusqu'à nos jours, d'exclure l'esprit de l'ordre naturel et de traiter tous les problèmes comme étant physiques. La philosophie du 20e siècle a signé sa propre condamnation à mort en arrivant, de diverses manières, à la conclusion que la philosophie était finie, que l'exploration de la réalité n'avait pas de sens, si ce n'était en la mesurant par l'extension des sens que sont les instruments scientifiques. On a oublié que la décision de considérer la réalité comme matérielle a été une décision prise collectivement et non une découverte objective. Tout ceci nous a conduit au dogmatisme actuel, le matérialisme scientifique.

Articles & vidéos à consulter.

A/ France – Europe.

YOUNG LEADERS: LE PETIT CLUB DE L’ÉLITE TRANSATLANTIQUE ou le FORMATAGE GRACIEUSEMENT OFFERT PAR LES USA. "Quel point commun entre François Hollande, Alain Juppé, Pierre Moscovici ou Valérie Pécresse, Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem et Laurent Wauquiez, Aquilino Morelle, Fleur Pellerin, Marisol Touraine ou Emmanuel Macron? Entre les journalistes Yves de Kerdrel, directeur de Valeurs actuelles, et Laurent Joffrin, celui de Libération, entre l’essayiste libéral Philippe Manière et Pascal Riché, de Rue89, Louis Dreyfus ou Emmanuel Chain? Sans parler de ces têtes bien faites du privé, personnalités aux carrières souvent fulgurantes, as des sciences, de l’art ou de la défense nationale? Tous, à un moment de leur vie, entre 30 et 40 ans, ont été jugés comme ayant un très haut potentiel. À ce titre, par promotions d’une dizaine, ils ont été invités, avec autant de jeunes homologues américains – Bill et Hillary Clinton en leur temps -, à participer au programme des Young Leaders de la French-American Foundation."

http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2014/10/14/30765668.html

Quel sens cela a-t-il d’être de gauche aujourd’hui ? "L’actuelle déconstruction menée par le gouvernement Valls montre que la « gauche » est une construction qui se modifie, qui se renouvelle ou s’épuise ; cela montre qu’elle n’est pas une essence éternelle, une idée anhistorique. La gauche doit donc être réinventée et il n’y a pas de tâche plus importante aujourd’hui. Elle ne peut se réinventer que par une opposition radicale aux politiques néolibérales et dans la ferme volonté de dépasser le capitalisme. Les deux sont liés. Il ne suffit pas d’être contre le néolibéralisme en espérant un « bon capitalisme », social, éclairé et écologique. Être de gauche aujourd’hui, c’est être lucide sur le fait que le capitalisme en tant que tel est plus que jamais une menace qui pèse sur l’avenir de l’humanité."

http://www.humanite.fr/quel-sens-cela-t-il-detre-de-gauche-aujourdhui-551552

« NOS ÉLUS NE DOIVENT RIEN AUX ÉLECTEURS » : LE SYSTÈME EST NU, LA PRESSION MONTE.

Partout, le Système est donc désormais marqué à la culotte : ses malversations et ses mensonges sont traqués sans relâche par une parole dissidence de plus en plus hardie, de plus en plus soutenue, de plus en plus partagée. Et cela dans tous les champs de son action, dans toutes les dimensions qu’il contamine, qu’elles soient environnementales, économique, sociale ou politique :

la marchandisation et la destruction du vivant ;

le racket dévastateur imposé aux peuples et aux nations par la prédation bancaire à travers la dette ;

l’atomisation sociale visant à faire de chacun l’ennemi potentiel de l’autre, mais l’ami du marché ;

la réduction de toute aspiration humaine à la consommation ;

les vertueuses guerres froides ou brûlantes permettant au Système de conserver son hégémonie et de propager la contamination.

Toutes ces basses-œuvres sont désormais identifiées comme siennes et dénoncées comme telles. Alors bien sûr, le Système assume assez mal cette nudité et cette contradiction ouverte de sa vertu autoproclamée. Dès lors, à travers ses représentants politiques, ses journaux dits de référence et ses merdias de masse, il mobilise son armée de petits soldats fanatisés pour opposer un tir de barrage à cette dissidence dans une tentative désespérée de permettre au Système de perdurer dans son être, et à ses serviteurs de conserver leurs privilèges.

Mais rien n’y fait, et rien n’y fera plus. Ni les lynchages médiatiques ni les procès politiques.

http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/14/elus-doivent-rien-aux-electeurs-systeme-nu-pression-monte

Les médias français, destructeurs de la démocratie?

http://www.lgoutelle.org/article-les-medias-fran-ais-protecteurs-ou-destructeurs-de-la-democratie-124770896.html

Le prix « Nobel » d’économie : un néo-libéral zélateur du marché des droits à polluer

http://www.reporterre.net/spip.php?article6422

L’assemblée nationale vient de voter pour la privatisation des barrages hydrauliques!

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/10/13/lassemblee-nationale-vient-de-voter-pour-la-privatisation-des-barrages-hydrauliques/

B/ International.

Poutine appelle les USA à mettre fin au chantage insensé de la Russie

http://french.ruvr.ru/news/2014_10_16/Poutine-appelle-les-USA-a-mettre-fin-au-chantage-insense-de-la-Russie-3568/

"Menace russe": les déclarations d'Obama sont une "aberration" (Medvedev)

http://fr.ria.ru/world/20141015/202714471.html

L’armée américaine élabore un plan pour la Troisième Guerre mondiale

http://www.mondialisation.ca/larmee-americaine-elabore-un-plan-pour-la-troisieme-guerre-mondiale/5407991

Les Etats-Unis et les ONG : une alliance politique contre la souveraineté des Etats

http://www.mondialisation.ca/les-etats-unis-et-les-ong-une-alliance-politique-contre-la-souverainete-des-etats/5408125

Nouvelles choquantes libérées par Snowden peuvent bouleverser notre monde

http://stopmensonges.com/nouvelles-choquantes-liberees-par-snowden-peuvent-bouleverser-notre-monde/

Les navires de guerre américains sont entrés dans la mer Noire

http://french.ruvr.ru/news/2014_10_13/Les-navires-de-guerre-americains-sont-entres-dans-la-mer-Noire-5722/

Fin de la 3ème guerre mondiale ?

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fin-de-la-3eme-guerre-mondiale-157995

Maïs ogm avec spermicide développé par une société américaine pour rendre stérile ceux qui le consomment !

http://stopmensonges.com/mais-ogm-avec-spermicide-developpe-par-une-societe-americaine-pour-rendre-sterile-ceux-qui-le-consomment/

« LA VERITE SUR LE 11 SEPTEMBRE DEVIENT NUCLEAIRE : Diffusion massive en cours »

http://nouveaumonde.clicocila.fr/la-verite-sur-le-11-septembre-devient-nucleaire-diffusion-massive-en-cours/#.VDvWyvl_uV0

Baisse des prix du pétrole, le pacte secret entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite

"La dictature nommée Arabie Saoudite a tout simplement obéie à la pression implacable des USA de faire baisser le prix du baril de pétrole, il lui suffit d'ouvrir un peu plus les vannes, pour peser économiquement et politiquement sur l’Iran et sur son allié et soutien la Russie. Si au cours des trois derniers mois, le prix du baril a baissé de plus de 20% et est passé ainsi de 115 dollars à moins de 90 dollars vendredi 10 octobre, c’est directement à la suite d’une décision saoudienne (dictée par les USA) reconnait Rashid Abanmy, Président du Saudi Arabia Oil Policies and Strategic Expectations Center qui est installé à Riyad. Avec l’arme du pétrole, les USA entendent contraindre l’Iran a limiter ses ambitions d’armement nucléaire et obtenir de la Russie qu’elle cesse de soutenir à bout de bras le régime de Bashar el-Assad"

http://www.slate.fr/story/93261/baisse-petrole-pacte-etats-unis-arabie-saoudite

Comment la CIA a-t-elle converti le terme « théorie du complot » en une arme?

http://reseauinternational.net/comment-cia-t-converti-terme-theorie-du-complot-en-arme/

Le changement de l’ordre mondial par la Russie et la Chine inquiète les USA

http://french.ruvr.ru/2014_10_07/La-Russie-et-la-Chine-sont-elles-en-train-de-changer-l-ordre-mondial-2149/

C/ Crise du capitalisme, réforme monétaire & nouveau paradigme.

The Million Mask March 2014 – Largest World Protest by the Most Influential Group in the World

http://anonhq.com/million-mask-march-largest-world-protest-influential-group-world/

Le 5 novembre, regardez la maps pour voir si il y a une manif proche de chez vous.

http://www.millionmaskmarch.com/map

Chris Powell: Le mécanisme de manipulation du cours de l'or par les banques centrales

http://www.informaction.info/iframe-chris-powell-le-mecanisme-de-manipulation-du-cours-de-lor-par-les-banques-centrales

A qui profite la dette ?

https://www.youtube.com/watch?v=V28vk6DVE1k

All Wars Are Bankers' Wars - FULL version

https://www.youtube.com/watch?v=p-0BPMwgKNA

SWIFT, une joint-venture entre la Fed et la CIA

http://reseauinternational.net/swift-joint-venture-fed-cia/

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

http://www.imagiter.fr/2014/10/l-economie-que-l-on-nous-jette-entre-les-jambes-afin-de-faire-tout-autre-chose.html

De Gaulle 1965. Sur le Dollar face à l'étalon OR. Prémonitoire? (Vostenglish)

https://www.youtube.com/watch?v=-9BCjV20MWw

Lors d'une grande conférence de presse tenue en février 1965, Charles De Gaulle a exprimé sa pensée au sujet du rôle international de l'or face au dollar. Il est très intéressant d'analyser cette pensée et ce discours dans le contexte de la crise monétaire et financière actuelle.

Mais De Gaulle ne s'intéressait pas à la vie des français selon Henri Guillemin et quand il a voulu commencer à s'y intéresser il s'est fait vite remplacé par Georges Pompidou, ancien directeur général de la Banque Rothschild qui s'empressa le 3 janvier 1973 par la loi du 73-7 de modifier les statuts de la Banque de France au profit des banques...

Des essayistes, économistes, et personnalités politiques pensent que la loi de 1973 oblige l'État à emprunter aux marchés financiers privés par son article 25 : « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ». En réalité certains disent que ce n'est qu'en 1993, avec le Traité de Maastricht, qu'une telle interdiction de principe est énoncée pour la première fois dans son article 104, paragraphe 1 également réécrit à l'article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE).

Quoiqu'il en soit c'est à cette époque qu'à cause de cette loi, qui obligeait le Trésor Public à verser des intérêts aux banques privées, que la France a vu son taux d'endettement exploser...

D/ Santé & divers.

LE LIEN ENTRE BENZODIAZÉPINES ET MALADIE D'ALZHEIMER EST CONFIRMÉ

http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/le-lien-entre-benzodiazepines-et-maladie-d-alzheimer-est-confirme

The Mind & Life Institute

https://www.youtube.com/watch?v=5o6_KB7tDbc

https://www.youtube.com/user/mindandlifeinstitute

http://www.mindandlife.org/

Révélation extraterrestre officielle

https://www.youtube.com/watch?v=1UcdrB2eeYg

 

Amitiés écologistes & socialistes,

Marc Jutier - facebook.com/marc.jutier - twitter.com/FCitoyenne

Mandataire de la motion 4 pour la Dordogne Tél. : 05 53 51 26 20 One page

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L’avancée du 100% monnaie dans le monde

Un nouveau parti socialiste est né à Bellerive-sur-Allier les 20, 21 et 22 juin / il doit y avoir des primaires citoyennes en 2016 quelque soit le bilan du président sortant

27/06/14 – Lettre d'info de FC – Proposition de gouvernement d’union de la gauche. Articles à consulter (France, international & banques)

10/10/14 – Lettre d'info de FC – Convictions (1 de 8). Articles & vidéos à consulter.

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Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste

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17/10/2014
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