Fraternité Citoyenne

MONNAIE ! (pour tout savoir sur le système monétaire actuel et la réforme inéluctable du SMART ou réforme dite du « 100% Money »)

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Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988

Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. Napoléon Bonaparte

 

La monnaie, c’est très simple ! La création monétaire, une simple question d’écriture comptable.

Question : Qui crée la monnaie, la banque centrale, ou les banques commerciales ?

Les deux, avec un principe de base on ne peut plus simple. Si nous supposons que l’on totalise le bilan des banques dans un seul bilan, si ce bilan augmente, il y a création monétaire, s’il diminue, alors il y a destruction. Maintenant, si nous supposons qu’il n’y a qu’un seul bilan qui bouge ‘quantitativement’, pour simplifier, si ce bilan est celui d’une banque commerciale, il s’agit d’argent bancaire, d’argent BNP ou Crédit Agricole, si ce bilan est celui de la banque centrale, il s’agit de monnaie centrale (billets ou réserves centrales).

Q. Mais à quoi correspond cette création ?

Soit à des achats, soit à un prêt, mais, dans les deux cas, cela se concrétise par une écriture comptable, à la fois au niveau du passif – une dette y est indiquée, la banque, centrale ou commerciale, va devoir quelque chose, le montant de la création monétaire – et au niveau de l’actif – une ‘contrepartie’ contractuelle, existante ou future, y sera inscrite, actif financier (action ou obligation ou ‘traite’ quelconque) ou actif réel (hypothèque sur un bien réel ou autre caution). Cette création monétaire sera – en principe – affectée d’un taux d’intérêt, le bénéficiaire de cette création devra rembourser le montant de cette création à une date dépendant du contrat passé, et devra aussi s’acquitter des intérêts éventuels correspondant. La création monétaire est donc temporaire, mais comme il y a toujours davantage de création monétaire que de remboursement, la masse monétaire concernée ne fait que croître à de rares exceptions près.

Q. Et qui crée le plus de monnaie, les banques privées ou la banque centrale ?

Ce sont les banques privées qui créent le plus de monnaie, et c’est sans doute elles qui ont le plus d’influence, ce que l’on peut voir de plusieurs façons.

Q. Lesquelles?

Tout d’abord, l’argent en circulation ne représente qu’environ 9% de l’agrégat monétaire appelé « M3 ». Pour la France, en avril 2014, 180 milliards de billets en circulation contre 2021 milliards pour « M3 ». Ou, si l’on ramène les billets circulant à l’agrégat « M1 », la monnaie au sens strict, c’est-à-dire l’argent vraiment ‘liquide’, à savoir les billets plus les dépôts à vue (« les « comptes chèque »), d’un montant proche de 780 milliards, on a 180 milliards à comparer à 780 milliards. Le ratio 780/180 est parfois appelé « multiplicateur monétaire », ou l’inverse, 180/780 « diviseur monétaire ». Une autre façon de mesurer l’impact des banques commerciales relativement à la banque centrale, c’est de comparer leurs bilans. Le bilan d’une banque comme BNP est trois fois supérieur à celui de la banque de France, et si l’on additionne l’ensemble des bilans des banques commerciales opérant en France, on arrive à un montant plus de 20 fois supérieur. La seule « épargne liquide » (dépôts à vue plus dépôts à moins de trois mois) de nos concitoyens vaut déjà plus de deux fois le bilan de notre banque de France…

Q. Je croyais que les bilans bancaires étaient très surveillés, et qu’il fallait que les banques conservent de l’argent auprès de la banque centrale.

C’est exact. Chaque banque doit avoir un certain pourcentage de leur passif « bien au chaud » à la banque centrale, mais c’est un pourcentage négligeable. Avant 2012, ce pourcentage, déjà très faible, était de 2%, depuis il est passé à 1%. Ainsi, en avril 2014, l’ensemble des banques, ou « IFM » (Institutions financières Monétaires) a en dépôts obligatoires auprès de la banque centrale 19,8 milliards d’euros, à comparer aux 614 milliards de dépôts à vue, ou aux 1240 milliards « d’épargne liquide » qui figurent dans leurs propres bilans. Certes, il y a aussi une clause sur les capitaux propres des banques puisque, à terme, les accords de Bâle exigeront que les capitaux propres représentent 8% du total des « engagements risqués ».

Q. C’est donc une garantie supplémentaire de solvabilité des banques, non ?

Si l’on veut. Mais comme le risque de certains engagements, par exemple des prêts à des États, ont pu naguère être considérés comme sans risque, et des prêts à des collectivités comme ‘presque’ sans risque, ces règles ‘prudentielles’ n’apparaissent pas des plus efficaces. Dans la pratique, on considère cependant que les fonds propres d’une banque devraient représenter entre 3 et 4% de ses engagements totaux, ce qui n’est pas le cas pour certaines grandes banques françaises.

Q. Et lorsque la BCE annonce qu’elle va prêter 400 milliards aux banques européennes, c’est bien de la création monétaire. Est-elle sans risques ?

C’est effectivement de la création monétaire ‘centrale’ qui se concrétisera par une augmentation du bilan de la Banque Centrale correspondant à l’augmentation des comptes ‘centraux’ des banques, ou IFM, concernées. Actuellement – chiffres d’avril 2014 – les dépôts ‘français’ des IFM à la Banque de France sont de l’ordre de 84 milliards, dont 19.8 milliards de réserves obligatoires, il n’est pas sûr que ces possibilités de prêts soient d’une grand efficacité.

Q. Pourquoi ?

Si 64 milliards dorment déjà dans les comptes de la Banque de France, les 70 milliards supplémentaires proposés (70 milliards, sur 400 milliards, correspondant au poids de la France, 18%, dans la comptabilité de l’Eurozone) ne seront pas nécessairement très efficaces, en dehors du fait qu’ils peuvent permettre de regonfler à peu de frais les éventuelles insuffisances en capitaux propres de nos banques. Comme plusieurs experts l’ont déjà déclaré, quitte à créer de l’argent, il aurait mieux valu que la banque centrale le prête directement à des entreprises appartenant à des secteurs stratégiques, plutôt que de se tourner vers des banques commerciales, dont on sait déjà, par leur conduite passée, qu’elles se contenteront de le placer dans des marchés financiers au lieu de l’orienter vers l’économie réelle. Il est vrai que les traités européens l’interdisent, c’est bien pour cela qu’il faut les changer.

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Clifford Hugh Douglas (Newcastle - Upon Tyne, le 9 mars 1937): Comme plusieurs d'entre vous ici le savent bien, le système monétaire contemporain est purement arbitraire, et la fabrication de l'argent dans le monde ne coûte guère plus que le prix de l'encre et du papier.

Abraham Lincoln, 16e président des USA, assassiné : Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité. Par l'adoption de ces principes, le besoin ressenti depuis longtemps d'uniformiser la monnaie aux besoins sera satisfait. L'argent cesserait d'être le maître pour devenir la servante de l'humanité.

Thomas Jefferson, 3e président des USA de 1801 à 1809: Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout.

James Madison, 4e président des USA de 1809 à 1817: L’histoire relate que les banquiers ont utilisé toutes sortes d’abus, intrigues, supercheries et violences possibles pour obtenir le contrôle des gouvernements en contrôlant l’argent et son émission.

Henry Ford: Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.

Mécanique de l’argent moderne, Banque de Réserves Fédérale de Chicago: Le processus proprement dit de la création monétaire se passe principalement dans les banques... les banquiers ont découvert qu’ils pourraient faire des prêts simplement en donnant leur promesse de payer, ou des billets de banque, à des emprunteurs. De cette façon les banques ont commencé à créer l’argent. Les dépôts de transaction sont les contreparties modernes des billets de banque. C’était une petite étape d’imprimer des billets en les créditant dans les livres comptables des dépôts des emprunteurs, que les emprunteurs alternativement pourraient « dépenser » en faisant des chèques, « imprimant de ce fait » leur propre argent.

Henry Makow, écrivain canadien d'origine suisse et inventeur du jeu « Question de scrupules » traduit en 5 langues et vendu à 7 millions d'exemplaires dans le monde: Les banquiers gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde.

Woodrow Wilson, 28e président des États-Unis (1913-1921): Certains des plus grands hommes des Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de la production, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part une puissance si organisée, si subtile, si vigilante, si cohérente, si complète, si persuasive... Qu’ils font bien, lorsqu’ils en parlent, de parler doucement. Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants.

John Kenneth Galbraith, économiste: Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté.

Graham F. Towers, gouverneur de la Banque du Canada 1934-54: Chaque fois qu’une banque fait un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. De l’argent tout neuf.

David Rockefeller, Commission Trilatérale, 1991: Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.

Rothschild Brothers of London: Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts

William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada: Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois... L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.

James A. Garfield, 20e président des Etats-Unis (1881) assassiné: Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent.

John Adams, père fondateur de la Constitution américaine: Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette. Toute la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu mais de notre ignorance profonde de la nature des devises, du crédit, et de la circulation.

Benjamin Franklin: L’incapacité pour les colons d’obtenir le pouvoir d’émettre leur propre argent à l’écart des mains de Georges III et des banquiers internationaux fut la raison PRINCIPALE de la guerre d’indépendance.

Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941 (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque): Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

Léon Tolstoï: L’argent est une nouvelle forme d’esclavage, il se distingue de l’ancienne simplement par le fait qu’il est impersonnel, il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave.

Encyclopædia Britannica, 14ème Edition: Les banques créent du crédit. C’est une erreur de croire que le crédit des banques est créé dans toute mesure par le versement d’argent aux banques. Un prêt créé par la banque constitue un ajout significatif au volume d’argent de la communauté.

Lord Acton, Lord Chief Justice of England, 1875: Le problème récurrent au cours des siècles derniers et qui devra être réglé tôt ou tard est celui du conflit qui oppose le Peuple aux banques.

Sir Josiah Stamp, Governor of Bank of England, 1920: Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez-les continuer à créer de l’argent.

M. Phillip A. Benson, Président de l’association American Bankers’ Association, 8 juin 1939: Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit (monétaire).

Andrew Gause, historien de la monnaie: Une chose à comprendre à propos de notre système de réserve fractionnaire est que tel lors d’un jeu de chaises musicales, aussi longtemps que la musique tourne, il n’y a pas de perdants.

Irving Fisher, économiste et auteur: Ainsi notre moyen national d’échange est maintenant à la merci des transactions de prêts des banques, qui prêtent, non pas de l’argent, mais des promesses de fournir de l’argent qu’elles n’ont pas.

Marriner S. Eccles, gouverneur et président du CA de la Fed: S’il n’y avait pas de dette dans le système, il n’y aurait aucun argent.

Mayer Amshel Rothschild (1743-1812): Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.

Charles A. Lindbergh: Le système financier est devenu la Banque centrale américaine (Federal Reserve Board). Cette banque centrale gère un système financier au moyen d’un groupe de purs profiteurs. Ce système est privé et son seul objectif consiste à réaliser les profits les plus énormes possibles en utilisant l’argent des autres. Cette loi (de la Réserve fédérale) démontre la plus grande preuve de confiance au monde. Lorsque le président signe cet acte, il légalise le gouvernement invisible par le pouvoir monétaire. Les personnes ne s’en rendent peut-être pas compte pour le moment mais le jour du jugement n’est plus qu’à quelques années, le jour du jugement de cet Acte qui représente le pire crime de tous les temps commis au nom de la loi par l’intermédiaire d’un projet de loi.

American’s Bulletin: Nous avons été communisés : la production doit être régulée de manière impitoyable par rapport à la consommation ou .... la fraude du crédit bancaire au détriment du public sera révélée.

Henry Ford: La jeunesse qui pourra résoudre la question monétaire fera plus pour le monde que toutes les armées de l’histoire.

Louis McFadden: Nous possédons dans ce pays l’une des institutions les plus corrompues que le monde ait jamais connu. Je veux parler de la Banque centrale américaine. Cette institution a appauvri les citoyens des États-Unis et a presque mené notre gouvernement à la faillite. Tout ceci est dû aux pratiques frauduleuses des vautours qui contrôlent cette situation. Un super-état dirigé par les banquiers et les industrialistes internationaux qui s’associent avec plaisir pour asservir le monde.

Robert H. Hemphill, gestionnaire de crédits, Fed, Atlanta, Géorgie: Si les banques créent assez d’argent synthétique, nous prospérons ; sinon, nous sombrons dans la misère. Nous sommes, définitivement, sans système monétaire permanent. Quand on a une vision complète de l’ensemble, l’absurdité tragique de notre position désespérée est presque incroyable, mais il en est ainsi.

1924 US Banker’s Association Magazine: Le capital doit assurer sa propre protection par tous les moyens possibles, grâce à la coalition et à la législation. Les dettes doivent être collectées et les hypothèques interdites le plus rapidement possible. Lorsque les personnes ordinaires perdent leurs maisons à travers le processus de la loi, elles deviennent plus dociles et peuvent plus facilement être dirigées grâce au bras fort du gouvernement représenté par les principaux acteurs financiers et par une puissance centrale due aux richesses. Ces vérités sont bien connues de nos principaux intervenants qui s’appliquent désormais à créer un impérialisme permettant de gouverner le monde. En divisant les votants grâce au système de parti politique, nous les manipulons afin qu’ils dépensent toute leur énergie pour des problèmes n’ayant aucune importance. C’est donc grâce à une action discrète que nous garantirons la pérennité de ce que nous avons si bien planifié et accompli.

Wright Patman, membre démocrate du Congrès, 1928-1976 président du comité de la Banque et de la Monnaie 1963-1975: Je n’ai jamais vu personne ayant pu, avec logique et rationalité, justifier que le gouvernement fédéral emprunte pour utiliser son propre argent... Je pense que le temps viendra où les gens demanderont que cela soit changé. Je pense que le temps viendra dans ce pays où ils viendront nous accuser, vous, moi, et toute personne liée au Congrès, d’être resté assis sans rien faire et d’avoir permis à un système aussi stupide d’être perpétué.

George Brock Chisholm. Ex-directeur de l'Organisation Mondiale de la Santé: Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux.

J. Edgar Hoover.Directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort en 1972: L'individu est paralysé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse, qu'il ne peut croire qu'elle existe.

Benjamin Disraeli (Homme d'état britannique): Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l’imaginent ceux dont l’œil ne plonge pas derrière les coulisses.

Albert Pike (Franc-maçon américain, grand maître du 33ème degré): Notre complot sera révélé. Les Nations se retourneront contre nous avec esprit de revanche et notre domination sur elles ne sera jamais réalisée.

Lénine : Le moyen le plus sûr de renverser un ordre social existant consiste à corrompre la monnaie.

David Rockefeller, Mémoires, 2002: Certains croient que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d'une cabale secrète travaillant contre les intérêts des États-Unis. Ils nous traitent d'internationalistes, nous accusent de conspirer avec d'autres de par le monde pour construire une structure politique et économique mondiale intégrée - un gouvernement mondial, si vous préférez. Si c'est là l'accusation, je plaide coupable, et avec fierté ! - David Rockefeller, Mémoires, 2002

 

2 – Monnaie & revenu universel (extrait du « Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (version Scribd) »)

« Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. » Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Economiques 1988, La crise mondiale aujourd’hui (Éd. Clément Juglar 1999).

 

Réappropriation par le pouvoir politique de la capacité de battre monnaie.

L'iniquité, l'injustice, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l'environnement ont pour origine une cupidité soigneusement camouflée : la création monétaire. La plupart des gens s'imagine que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n'est pas le cas. Certes, l'État imprime la monnaie, il est donc, officiellement et techniquement, le créateur de la monnaie. Cela dit, les banques en prêtant de l'argent "scriptural" (chèques et cartes de crédit) sont les créateurs, de fait, des 9/10 de la masse monétaire en circulation. Notre monnaie nous est prêtée par des cartels bancaires privés. Le pouvoir politique a, au cours des siècles, remis aux banques son devoir de créer l'argent de la nation. La plus grande révolution monétaire de tous les temps a eu lieu le 5 août 1914, soit trois jours après la déclaration de la Grande guerre. Comme des milliers de gens veulent retirer l'or qu'ils ont déposé dans les banques à la place des billets qu'ils détiennent, le gouvernement français de l'époque avait décrété le moratoire des dépôts et le "cours forcé" des billets de banques. Les nations belligérantes et les pays neutres suivirent l'exemple. Rothschild disait : « si vous permettiez aux banquiers d'émettre l'argent d'une nation, ils ne se soucieraient pas des lois. » Une élite bancaire internationale détient le pouvoir suprême de création monétaire. Cela lui donne le contrôle - au moyen de l'argent-dette - des destinées des nations et de l'économie mondiale. En fait, tous nos problèmes viennent de là. C'est parce que l'argent est prêté avec intérêt et avec pour seul objectif de faire des profits que nous observons l'absurdité d'investissement dans des technologies "gadget" alors que des besoins de base ne sont pas satisfaits. Le contrôle de la masse monétaire en circulation et donc la création des crédits nécessaires aux activités bénéfiques est le droit régalien du pouvoir politique issu du débat démocratique. La capacité de battre monnaie sur un territoire et donc la création de la confiance dans l'échange marchand est le premier devoir de tout gouvernement souverain. Pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l'intérêt à un système bancaire privé pour l'usage de sa propre monnaie qu'il peut émettre lui-même sans intérêt et sans dette ? Le fait que le gouvernement ait abandonné cette fonction aux banques privées est une trahison abominable. Le gouvernement se refuse à lui- même un privilège que par la loi il a accordé aux banques, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. L'objectif des banques privées n'est pas du tout d'émettre l'argent selon les besoins de la population, mais de faire plus de profits, et d'amener gouvernements, entreprises et individus à s'endetter. L'oligarchie financière internationale est pour une banque centrale européenne car c'est le meilleur moyen d'empêcher tout gouvernement national de recouvrer sa capacité de battre monnaie. Ce tour de passe-passe, cette escroquerie monumentale du cartel bancaire international doit cesser. Saint-Louis, roi de France, disait : " Le premier devoir d'un roi est de frapper l'argent lorsqu'il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets.". L'argent "scriptural" ou " électronique" est une bonne invention et il ne s'agit pas de les remettre en cause, mais au lieu d'avoir pour origine la plume du banquier à l'état de dette, ils doivent naître sous la plume d'un organisme national à l'état d'argent serviteur. Pour qu'un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu'il reprenne son droit de créer l'argent libre de dette. La royauté ayant été remplacée par l’État, dans le cas d’une démocratie qui porte bien son nom, c'est-à-dire qui permet un contrôle réellement actif de l’État par le peuple, l’État représente le peuple, l’État c’est le peuple. Ainsi, indirectement, ce sont les citoyens par l’intermédiaire de l’État qui exercent les droits régaliens. Le peuple est alors souverain.

 

L’économie mondialisée a toujours besoin de plus de crédits afin de se développer. Or, chaque fois qu’une banque accorde un prêt, ce prêt est calculé en fonction des possibilités de remboursement de l’emprunteur, et d’un quota que la banque acquiert auprès de la banque centrale. Cela signifie que les prêts sont des sommes mises au crédit des emprunteurs par un simple jeu d’écritures. C’est donc de l’argent créé qui n’existait pas auparavant. C’est la création monétaire selon le système capitaliste. Et les citoyens par les lois, sont obligés de rembourser des dettes qui n’en sont pas. Ce remboursement implique par ce versement de capital et des intérêts, un enrichissement frauduleux des banques et de leurs actionnaires. C’est devoir par son travail rembourser des dettes contractées sur de l’argent qui n’existe pas, donc de la fausse monnaie. Ce processus de création monétaire s'appelle « la monétarisation des actifs ».

 

En redonnant le pouvoir de création monétaire à l’État, tous les impôts et taxes, nationales et locales peuvent être supprimées. Car jusqu’avant la crise financière de 2008, ce sont des milliards d’euros qui ont été créés par les banques par l’intermédiaire de prêts. Ainsi, la dette de l’État n’existe pas vraiment, et n’est en fait qu’une terrible supercherie. Est-il normal, par exemple, que les États payent 600 ou 700 fois plus cher que les banques privées ? Récemment la Réserve fédérale américaine a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1.200 milliards au taux de 0,01 %. Au même moment, les peuples d’Europe subissent de plein fouet des plans d’austérité car les marchés ne prêtent de l’argent à certains États qu’à des taux d’intérêt de 6, 7 ou 11 %. Asphyxiés par de tels taux, les gouvernements sont poussés à bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et à couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va faire plonger toute l’Europe dans la récession. Est-il normal qu’en cas de crise, les banques privées puissent bénéficier de taux à 0,01 % aux USA et 1% en Europe mais qu’en cas de crise, les États soient obligés de payer des taux bien plus élevés ? « Être gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé », affirmait Roosevelt.

 

En nous inspirant de ce qu’a fait la Banque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons dans un premier temps que la « vieille dette » de nos États puisse être refinancée à des taux proches de 0 %. Il n’est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en œuvre cette idée : certes, la BCE n’est pas autorisée à prêter aux États membres, mais elle peut prêter aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des Banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 1 % à la Banque européenne d’investissement, à la Caisse des dépôts ou à telle ou telle banque publique nationale qui, elles, peuvent prêter à 1 % aux États qui s’endettent pour rembourser leurs vielles dettes.

La création monétaire est un droit régalien du peuple souverain qui doit lui être retourné par l’intermédiaire de son représentant, c'est-à-dire l’État. Dans le cadre de l’Europe, l’État est alors le pouvoir central si l’Europe se dote d’une constitution proclamant une fédération d’États. Mais que ce soit au niveau national ou au niveau européen, le peuple est souverain et a son droit régalien de création monétaire. Et tous les budgets qu’ils soient locaux, régionaux, nationaux ou européens, doivent être financés d’abord par la création monétaire, et ne recourir à l’impôt si et seulement si les nécessités économiques l’obligent afin de maintenir la stabilité des prix.

Tel que les traités de Nice et Maastricht l’ont défini, la BCE est une institution indépendante qui contrôle les taux directeurs, les taux d’intérêts des prêts aux particuliers et aux entreprises. Son président n’est pas fonctionnaire, il est un acteur privé issus du système bancaire privé et qui défend donc les intérêts privés des banquiers. Sa nomination par le Conseil européen n’y change rien. D’autant plus, la BCE est totalement indépendante de toute sorte de pouvoir politique. Ainsi, non seulement la BCE ne crée pas la monnaie, mais en plus elle sert uniquement les intérêts privés des banquiers avant les intérêts collectifs. De ce fait, il faut placer la BCE sous le contrôle total du pouvoir politique. Et dans le cadre d’une fédération européenne avec un pouvoir central, c’est à la BCE de créer la totalité de la monnaie nécessaire au bon fonctionnement de l’économie européenne que la BCE verse en place et dû de nos impôts.

Dans un premier temps, nos partenaires européens refuseront certainement ce schéma, alors la France en tirera les conséquences. Car il apparaît de plus en plus évident que la construction européenne s’est faite jusqu’à présent, dans le but de réaliser, une oligarchie des transnationales et des institutions financières. C’est pourquoi l’Union Européenne de 2010 impose la libéralisation des services, l’indépendance de la BCE, l’endettement des Etats et des collectivités territoriales, la perte des droits régaliens et de la souveraineté du peuple. Pour mettre fin à cet état de fait, il faut que les peuples, par l'intermédiaire de leurs représentants élus, contrôlent leurs propres énergies, et donc, aient le contrôle de leur monnaie.

Nous sommes face à une crise qui dure depuis 2008, les conséquences ont été dramatiques. L'Histoire retiendra probablement ces quelques années comme une période de crise majeure, mais selon ce que nous en ferons, il est aussi possible que l'Histoire s'en souvienne comme d'une période d'évolution profonde. Mais avons-nous vraiment identifié la nature de la maladie ? Avons- nous fait un diagnostic précis, exact ? Les remèdes que nous utilisons sont-ils bien adaptés, efficaces ? Est-il possible d'avancer un pronostic, de proposer des traitements inédits ? Telles sont les questions auxquelles nous allons essayer de répondre.

 

Dans le « Manifeste des économistes déterrés avec John-Maynard Keynes, Milton Friedman, Henry Simons, Irving Fisher, Maurice Allais, Hyman Minsky et Joseph Schumpeter, pour une sortie de crise sans violence, équitable et progressive » (annexe 8) ; nous proposons de démontrer que la quantité de monnaie en circulation, particulièrement la quantité de monnaie bancaire issue des attributions de crédit par les banques ordinaires, constitue un élément essentiel de l'apparition des périodes cycliques d'euphorie et de dépression qui semblent caractériser les économies monétaires. S'appuyant sur les travaux aussi bien passés que contemporains d'une série d'économistes reconnus, nous proposons un certain nombre de réformes pouvant constituer, si elles sont appliquées avec le sérieux et les précautions nécessaires, des stratégies efficaces de sortie de crise et de retour à un nouvel équilibre économique de long terme.

Dans les années trente, c'est-à-dire au plus fort de la précédente crise globale majeure, un certain nombre d'analystes avaient étudié et proposé des réformes similaires, entre autres la séparation définitive de l'activité de crédit (qui ne devait reposer que sur la transmission d'épargne existante et non sur une création de crédit ex nihilo) et de l'activité de sauvegarde des dépôts (qui devaient être garantis à 100%). Ces « Grands Anciens » énonçaient les effets attendus de la réforme proposée : 1. Aplanissement des cycles d'euphorie et de dépression. 2. Élimination des risques de panique bancaire. 3. Réduction ou disparition totale de l'endettement public. 4. Réduction de la dette privée. 5. Transformation de toute monnaie temporaire issue de la dette par de la monnaie permanente libre de dette.

Ce manifeste démontre ces résultats et prolonge ces analyses. Il insiste sur la nécessité à la fois éthique, économique et pragmatique de mettre à l'étude une nouvelle forme de distribution monétaire respectueuse des libertés individuelles et de l'équité des individus face à la monnaie. Il introduit à cet effet le concept de "Quantitative Easing for the People", (Assouplissement quantitatif pour la population).

En conclusion, nous affirmons que : 1. La variation du niveau d'endettement global est un élément essentiel de l'apparition des périodes d'euphorie et de récession qui sont à l'origine du concept de « cycle économique » ; 2. La quantité de monnaie scripturale en circulation dans une économie (la « monnaie secondaire », ou « monnaie de crédit », qui représente environ 90% de la masse monétaire totale existante) évolue en fonction de la différence entre les crédits créés et attribués par le secteur bancaire et les crédits remboursés et détruits ; 3. Les récessions sont dues à une réduction de l'endettement, dû elle-même à des montants de remboursements non remplacés par des montants de crédits nouveaux, ce qui réduit en conséquence le total des dépôts, c'est-à-dire la quantité de monnaie en circulation ; 4. Lors des cycles de contraction, il convient d'adopter non pas des politiques de réduction des budgets nationaux, qui ne feraient que réduire encore la quantité de monnaie en circulation (soit par diminution des dépenses publiques, soit par augmentation des perceptions fiscales) mais bien au contraire des politiques d'injection de monnaie libre de dette sous la forme, précisément, soit de réduction d'impôts, soit d'augmentation des dépenses, soit de revenu monétaire individuel (QE4People) ; 5. Durant ces périodes, les politiques d'austérité se révèlent au mieux sans effet, au pire exercent un effet procyclique destructeur ; 6. Une alliance entre les Banques Centrales et les gouvernements est toujours possible pour prendre des décisions monétaires et budgétaires ; 7. Une politique de création et de distribution monétaire directement auprès du public (QE4People) n'aurait pas plus ni moins d'effet inflationniste que les autres politiques de relance par le crédit. Les effets secondaires en seraient probablement moins élevés ; 8. Les risques que représente une utilisation sans contrôle de cette stratégie par la classe politique sont importants, il convient donc d'établir des règles strictes et symétriques au niveau de leur application ; 9. Ces techniques nouvelles et inédites doivent absolument être étudiées au plus haut niveau de décision des autorités politiques et législatives et être soumises à l'entière information, à la consultation et à l'approbation des populations.

Pour éviter l'écroulement complet du système, la dette doit être résorbée. La conséquence naturelle sera la contraction du système financier lui-même. Au bout du compte, la monnaie redeviendra un outil de service et non d'asservissement. On constate empiriquement que la taille du secteur financier est directement corrélée au niveau de dette dans l'économie. Une réduction de la dette de moitié entraînerait déjà des effets très importants sur l'économie réelle et sur le secteur bancaire. Il est certain qu'une grande partie des gens actuellement employés par ce secteur devront trouver une autre forme d'activité dans les années à venir. On peut ajouter que l'instauration d'une réforme suivant un 100% Money et un QE4People aurait pour principale conséquence d'aplanir considérablement les cycles d'euphorie/dépression constatés jusqu'ici, ce qui serait sans nul doute une grande amélioration, y compris pour le secteur bancaire lui-même. En effet, il bénéficierait au premier chef de la manne d'une émission de monnaie nouvelle libre de dette, ce qui le libèrerait d'une part du risque extrême de « bank run » ou ruée sur les guichets, et d'autre part du coût de gestion du système actuel de réserves obligatoires. Cette réforme permettrait par ailleurs aux banques de se recentrer sur leur cœur de métier historique, à savoir la mise en relation d'épargnants et d'emprunteurs, et la transmission des uns aux autres d'argent préalablement existant.

 

Système Monétaire À Réserves Totales (SMART) ou réforme dite du « 100% Money » 100% Money est le titre d’un livre sorti en 1935 par l’économiste américain Irving Fisher. La réforme proposé par Fisher a été reprise, dans les années 70, par notre seul prix Nobel d’économie: Maurice Allais.

Cette réforme correspond à un système bancaire à réserves pleine, au contraire du système bancaire actuel dit "à réserves fractionnaires". Deux problèmes sont liés: 1 - malgré les possibilités d'action de la Banque Centrale sur le refinancement et sur les taux d'intérêts de la monnaie émise par les banques commerciales, la quantité de monnaie en circulation lui échappe ce qui implique l'inflation des actifs et les bulles : on a vu les résultats ces dernières années ! 2 - l'interdiction faite au niveau de la Banque de France en 1973 (Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France) et ensuite confirmée en 1992 par le Traité de Maastricht (Article 104) et par le traité de Lisbonne (Article 123) de financer directement notre propre économie, coûte à la population presque 1 milliard d'euros par semaine pour les seuls intérêts, sous forme d'un transfert vers les plus riches, détenteurs des obligations d'État.

Notre proposition : L'État doit opérer une reprise du droit collectif d'émettre sa monnaie – comme mentionné dans la section 1 – par l’émission d'une monnaie nationale complémentaire à l'euro qui deviendra de fait une monnaie commune et non plus unique. Cet acte politique de souveraineté n’est pas fait pour se mettre en dissidence à l'égard de l'UE ou par anti européanisme mais pour devenir un modèle d'inspiration des autres Nations.

Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs - et en particulier pour financer la mutation qu'exige le défi écologique ainsi que le virage technologique pour pallier l'épuisement de certaines ressources naturelles ; pour financer la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité gratuits et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective de la qualité de la vie de façon durable - la Banque de France doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale sans échéance et sans intérêts. D’autres part : a) les budgets des États doivent être équilibrés en "fonctionnement" et "amortissements" par la fiscalité. b) les États et collectivités publiques peuvent faire financer les investissements d'utilité collective par un appel à émission monétaire sans intérêt de la banque centrale.

Cette réforme c’est : a. Une réforme monétaire nationale menant à la nationalisation réelle des monnaies nationales, par 1) la nationalisation des banques centrales et le transfert aux banques centrales nationalisées du pouvoir de création de la totalité de la monnaie ; et 2) l'interdiction à qui que ce soit, y compris les banques commerciales, de créer de la monnaie scripturale – de la même façon que la contrefaçon des billets de banque est interdite et passible de sanctions pénales. b. Une réforme monétaire internationale pour créer une réelle monnaie internationale libre de dette, 1) émise par une nouvelle autorité monétaire internationale parfaitement transparente et sous contrôle public (p.ex.: émanation de l'ONU) plutôt que privée (p.ex.: consortium financier ou bancaire). 2) établissant une base plus efficace, plus stable, et plus équitable pour les échanges internationaux dans l'économie globale, 3) co-existante avec les monnaies nationales et l'euro, 4) mais sans s'appuyer sur aucune monnaie nationale ou internationale existante.

Explications: - Le grand nombre de kracks bancaires ces 20 dernières années un peu partout dans le monde ont fait toujours plus de mal aux populations qu'aux dirigeants bancaires, régulateurs et politiciens qui en sont responsables ! - Comme toujours, les réponses gouvernementales se concentrent uniquement sur les symptômes, et non sur les causes fondamentales - La façon dont la monnaie est créée et mise en circulation, par qui, et comment (sous forme de dette ou libre de dette, dans telle devise ou telle autre) est à la base du fonctionnement d'un système financier. - Les façons dont la monnaie est créée aujourd'hui pour les économies nationales et l'économie internationale mènent inévitablement à des booms et des kracks fréquents et extrêmement destructeurs. Même en période normale, ces façons aboutissent à un système monétaire qui incite presque tout le monde à faire de l'argent de façon très nuisible à la société, à l'environnement, et à l'économie. - La population serait, évidemment, bénéficiaire de cette réforme monétaire. Beaucoup d’ONG devraient la soutenir, en particulier celles qui s'occupent des questions sociales (la pauvreté, l’assistance sociale, l'injustice sociale, la santé, les droits de l'homme, etc.), des questions écologiques (changement climatique, énergie, eau, alimentation et agriculture, etc.) ; des problèmes relatifs aux pays en voie de développement ; des questions générales, économiques et publiques (l'avenir de la planète, le développement économique local, l'investissement, le commerce et la consommation éthiques, la responsabilité sociale des entreprises, etc.) - Les propositions nationales et internationales de ce programme ont des aspects en commun. Les deux créeront de la monnaie libre de dette, et non plus à partir de dette comme maintenant. La réforme nationale en confiera la responsabilité à une autorité monétaire nationale (la banque centrale), avec une mission de bien public, et l'ôtera des mains du privé (le système bancaire). La réforme internationale transférera le pouvoir actuellement au service des intérêts particuliers d'une nation (les USA qui créent les dollars) à une réelle autorité monétaire internationale au service de l’intérêt global - et non pas au service d’un petit groupe de pays en compétition pour fournir des monnaies de « réserve ». - Il est également important d’encourager la réforme monétaire sous forme de développement décentralisé à l’intérieur des nations. Il s’agira de répandre encore plus les monnaies complémentaires des communautés et des régions comme le Time Dollars, les SELs, le Chiemgauers et d’autres qui existent déjà dans beaucoup de pays. Ils peuvent fournir une base pour de nouvelles institutions comme des banques locales, associations coopératives d’épargne et de crédit, et fonds d’investissement, ce qui mènera à plus d'indépendance locale, sociale et économique. Ces développements souhaitables à long terme pourraient aussi fournir une réponse domestique partielle aux crises telles que la présente. - Les monnaies communautaires décentralisées n’ont pas besoin d’être coordonnées à un niveau international. Cependant, on doit accepter que, si le système monétaire national et international continue de fonctionner comme à présent, cela crée une dépendance trop grande de la population quant à la quantité de monnaie disponible pour la vie de tous les jours, ce qui justifie le recours à des monnaies complémentaires décentralisées pour compenser. Il est donc important de demander au G20 de se concentrer sur des réformes du système monétaire prédominant, national et international, simples et facilement compréhensibles, comme celles proposées ci-dessus. De même qu'elles auront pour conséquence de supprimer pour nous tous les effets nocifs du système actuel, ces réformes ouvriront la voie à des moyens décentralisés pour la vie financière et économique dans l’avenir.

 

Une Réforme monétaire nationale.

Moins de 5 % de l'argent est émis sous forme de pièces et billets par les Banques Centrales. Les banques commerciales créent les 95% restants, à partir de rien, par une simple écriture, en portant sur les comptes de dépôt à vue de leurs clients le montant des crédits accordés. Si la situation actuelle n'était pas la réalité, et que nous repartions de zéro, personne ne proposerait sérieusement que les mêmes entreprises combinent les deux fonctions suivantes qui sont en opposition et conduisent à réduire l'efficacité et la crédibilité des deux: 1. Emettre 95% de la monnaie de façon efficace et juste pour servir les intérêts de la société entière, et 2. Se jeter dans la compétition du profit financier maximum dans le commerce du crédit et, pire encore, dans la spéculation sous toutes ses formes.

En pratique, les crises de stabilité financière résultent inévitablement du mélange de ces deux fonctions qu'il faut donc séparer, par une simple réforme de base, laquelle consiste à appliquer deux mesures complémentaires : 1. Transférer aux banques centrales nationales la responsabilité de créer, non seulement les billets de banque comme maintenant, mais aussi ce qui représente la plus grande partie de la monnaie, la monnaie scripturale, principalement détenue et transférée par moyens électroniques. 2. Interdire à qui que ce soit d'autre, y compris les banques commerciales, de créer n'importe quel type de monnaie – passible de poursuites judiciaires exactement comme il en est pour un faux monnayeur.

Ces deux mesures complémentaires correspondent à une nationalisation de l'émission monétaire, mais non pas des banques commerciales. Les banques commerciales pourront retourner à la libre concurrence (après une période de nationalisation afin de mettre en place cette réforme) sur le marché à la recherche de profits, en prêtant et empruntant de l'argent pré-existant. En pratique, l’activité bancaire privé sera beaucoup plus modeste qu’aujourd’hui puisque les bénéfices seront bien moindre suite à l’impossibilité de créer de la monnaie « ex-nihilo ».

La première mesure, en confiant à un organisme public la responsabilité de l'émission monétaire, permettra de la maintenir dans l'axe de l'intérêt collectif. La deuxième conduira à un marché plus ouvert et compétitif qu'aujourd'hui en matière de prêts et emprunts. En perdant le privilège de pouvoir créer la monnaie qu'elles accordent à un emprunteur (crédit), les banques seront ramenées au même niveau que les autres entreprises du secteur privé à qui on ne fournit pas gratuitement leur matière. Elles seront motivées à fournir davantage de services à leurs clients, plus efficacement que maintenant. De nouveaux acteurs seront également attirés dans l'industrie des services de paiement.

Le transfert à la banque centrale de la responsabilité pour la création de toute nouvelle monnaie scripturale fera écho à ce qui s'est passé avec les billets de banque sous le "Bank Charter Act" de 1844. Cette loi a reconnu que les lettres de changes, mises en circulation à l'origine par les banques privées et les marchands, étant devenus des moyens de paiement admis pendant plusieurs siècles, avaient acquis le statut de monnaie. Par conséquent, elle transféra le droit exclusif de les émettre à la Banque d'Angleterre. Ainsi, de la même manière, presque tout le monde aujourd'hui sait que les sommes figurant sur les comptes courants ("dépôts à vue") ne sont plus seulement "du crédit" mais de l'argent disponible immédiatement pour nos achats, exactement comme les billets de banque. La responsabilité de la création de la monnaie scripturale aurait dû être transférée à la banque centrale il y a bien des années.

La proposition est qu'une banque centrale, indépendante des consortiums privés dans son fonctionnement, continue à mettre en application les objectifs de la politique monétaire publiés par le gouvernement élu. Mais elle ne le fera plus indirectement, par ajustement des taux d'intérêt (taux directeurs) sensés influencer la quantité d'argent scriptural créé par les banques sous forme de crédits. Elle décidera elle-même, périodiquement, combien elle doit émettre en plus de la masse monétaire en circulation. Elle créera la monnaie et la transfèrera au titre de revenu public, au gouvernement. Celui-ci le mettra en circulation en le dépensant à des fins d'utilité publique en complément de ses recettes fiscales (qui seront du coup bien moindre), suivant les procédures budgétaires habituelles prévues par la législature démocratique. C’est seulement lors de crises monétaires exceptionnelles, beaucoup moins probables, que la banque centrale aura le pouvoir de décider comment dépenser l'argent qu'elle crée. Afin de juguler l’inflation, l’État aura dorénavant deux leviers, premièrement le taux directeur de sa banque centrale afin d’injecter plus ou moins de monnaie en circulation et deuxièmement les taux d’impositions afin de retirer plus ou moins de quantité de monnaie en circulation et d’amoindrir les trop grandes différences de richesses et ainsi de contribuer à une meilleure justice sociale bien évidemment. Le nouvel étalon monétaire basé sur l’heure de travail (1 FRF = 1 heure de travail au SMIC = 10 €)* contribuera également à éviter l’inflation. La banque centrale devra garder une certaine indépendance opérationnelle vis à vis du gouvernement et être sous le contrôle du conseil des sages par exemple, afin de minimiser le risque que des élus du gouvernement en fonction ordonnent une émission monétaire disproportionnée aux besoins réels dans un but purement politique, comme par exemple pour aider à gagner une prochaine élection ou pour des dépenses somptuaires, voire des dépenses d'agression vis-à-vis de populations intérieures ou étrangères. * le SMIC horaire brut a été fixé à 9,43 euros par heure depuis le 1er Janvier 2013

 

Une réforme monétaire internationale.

Il s'agit de proposer la création d'une réelle monnaie internationale libre de dette, en coexistence avec les monnaies nationales et régionales (comme l'euro), dans le but de fournir une base plus efficace et plus stable pour les échanges internationaux dans l'économie globale. La nouvelle monnaie sera émise par une autorité monétaire mondiale. Elle aura une indépendance opérationnelle pour exécuter les objectifs publiés par l'ONU et dépendra de l'ONU. Elle émettra la nouvelle monnaie comme nouvelle source de financement pour couvrir les dépenses de l'ONU relatives à des réalisations d'intérêt collectif comme le maintien de la paix ou la lutte contre le changement climatique par exemple, et éventuellement aussi pour distribuer per capita aux nations membres. Déjà en 1995 la Commission Indépendante sur la Gouvernance Globale (Independent Commission on Global Governance) précisait que le système monétaire international devrait être plus international et moins dépendant des marchés de capitaux privés. "Les Etats-Unis se sont offert le luxe de pouvoir emprunter dans leur propre monnaie à l'étranger et ont ensuite dévalorisé leurs obligations de remboursement," et " la dépendance du système monétaire international à l'égard des marchés de capitaux privés fait courir le risque d'un effondrement total de confiance dans le système." (ce qui s’est effectivement produit à l'automne-hiver 2008/2009). Depuis, la prédominance du dollar est de plus en plus critiquée. En 2002, le reste du monde payait aux Etats-Unis bien plus de 400 milliards de dollars par an pour utiliser le dollar comme devise principale. Un porte-parole du Pentagone l'a justifié comme les honoraires dus au titre des actions de police entreprises par les Etats-Unis pour le maintien de l'ordre mondial ! D'autres critiques disent que les Etats-Unis font payer aux pays les plus pauvres leur surconsommation des ressources globales. Le commerce mondial a été décrit comme "un jeu où seulement les Etats-Unis peuvent produire des dollars, tandis que le reste du monde produit des biens à acheter avec des dollars." Plus récemment, des menaces relatives à la position du dollar au niveau international ont augmentées. L'Iran a menacé d'utiliser l'euro pour son commerce pétrolier. Le Président de la Russie, Dimitri Medvedev, a annoncé en février 2008 que le rouble deviendra une monnaie régionale de réserve. On a proposé que, si la Chine finit par remplacer les Etats-Unis comme première superpuissance, le yuan remplace le dollar et devienne la devise dominante. En août 2007 le groupement des pays "BRIC" - le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine - et d'autres pays émergeants ont montré les dents. L'Inde et la Chine ont provoqué l'échec des négociations de 7 ans sur le commerce mondial à Genève, pour protéger leurs populations agricoles. En mai 2008, les ministres de l'Inde et d'autres pays "BRIC" ont exigé un système monétaire international fondé sur le droit et la diplomatie multilatérale dans "un monde plus démocratique, plus équitable et plus stable où les marchés émergeants joueraient un rôle plus grand et où les puissances dominantes seraient contraintes aux mêmes règles que tout le monde." Le 28 janvier 2009, le premier ministre russe Vladimir Poutin a prévenu le Forum Economique Mondial à Davos que le monde ne devrait plus s'appuyer sur le dollar comme la seule monnaie de "réserve" et a insisté sur le fait que le rouble devait devenir une monnaie de réserve en précisant que : "une dépendance excessive à ce qui est essentiellement la seule monnaie de réserve présente un danger pour l'économie globale; il serait donc avantageux d'encourager une procédure objective pour l'émergence de plusieurs monnaies régionales fortes à l'avenir."- Il est donc possible que, si l'on échoue à introduire une monnaie réellement internationale, le chaos monétaire suive le déclin du dollar, venant s'ajouter aux effets de la crise bancaire actuelle. Les peuples du monde et les entreprises mondiales, pourraient finir dans une économie globale qui dépende de l'investissement privé dans une gamme de monnaies de réserve en compétition, y compris le dollar, l'euro, le yen, le yuan, le rouble et la livre.

Au regard d'une expérience d'au moins deux siècles quant aux désordres de toutes sortes et à la succession sans cesse constatée de périodes d'expansion et de récession, on doit considérer que les deux facteurs majeurs qui les ont considérablement amplifiées, sinon suscitées, sont la création de monnaie et de pouvoir d'achat ex nihilo par le mécanisme du crédit et le financement d'investissements à long terme par des fonds empruntés à court terme. Il pourrait cependant être facilement pallié à ces deux facteurs par une réforme d'ensemble qui permettrait, sinon de mettre fin aux fluctuations conjoncturelles, tout au moins d'en diminuer considérablement l'ampleur.

Cette réforme doit s’appuyer sur deux principes tout à fait fondamentaux : 1 - La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire. 2 - Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts à des termes plus longs, ou tout au moins de même terme.

La réforme du mécanisme de crédit doit ainsi rendre impossible à la fois la création de monnaie ex nihilo et l’emprunt à court terme pour financer des prêts à plus long terme, en ne permettant que des prêts à des échéances plus rapprochées que celle correspondant aux fonds empruntés.

Cette double condition implique une modification profonde des structures bancaires et financières reposant sur la dissociation totale des activités bancaires telles qu’elles se constatent aujourd’hui et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants : 1. des banques de dépôt assurant seulement, à l’exclusion de toute opération de prêt, les encaissements et les paiements, et la garde des dépôts de leurs clients, les frais correspondants étant facturés à ces derniers, et les comptes des clients ne pouvant comporter aucun découvert ; 2. des banques de prêt empruntant à des termes donnés et prêtant les fonds empruntés à des termes plus courts, le montant global des prêts ne pouvant excéder le montant global des fonds empruntés ; 3. des banques d’affaires empruntant directement au public ou aux banques de prêt et investissant les fonds empruntés dans les entreprises · Dans son principe, une telle réforme rendrait impossibles la création monétaire et de pouvoir d’achat ex nihilo par le système bancaire et l’emprunt à court terme pour financer des prêts de terme plus long. Elle ne permettrait que des prêts de maturité plus courts que ceux correspondant aux fonds empruntés. Les banques de prêt et les banques d’affaires serviraient d’intermédiaires entre les épargnants et les emprunteurs. Elles seraient soumises à une obligation impérative : emprunter à long terme pour prêter à plus court terme, à l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui.

Une telle organisation du système bancaire et financier permettrait la réalisation simultanée de conditions tout à fait fondamentales : 1 - l’impossibilité de toute création monétaire et de pouvoir d’achat en dehors de celle de la monnaie de base par les autorités monétaires ; 2 - la suppression de tout déséquilibre potentiel résultant du financement d’investissements à long terme à partir d’emprunts à court ou à moyen terme ; 3 - l’expansion de la masse monétaire globale, constituée uniquement par la monnaie de base, au taux souhaité par les autorités monétaires ; 4 - une réduction majeure, sinon totale, de l’amplitude des fluctuations conjoncturelles ; 5 - l’attribution à l’État, c’est-à-dire à la collectivité, des gains provenant de la création monétaire, et l’allègement en conséquence des impôts actuels ; 6 - un contrôle aisé par l’opinion publique et par le Parlement de la création monétaire et de ses implications.

 

Résumons le Système Monétaire À Réserves Totales:

Aujourd'hui, toute la monnaie est produite par les banques commerciales, en particulier lors de l’émission de crédits aux particulier, aux entreprises et aux administrations [1]. Les banques sont en principe tenues à des règles qui limitent leurs capacités d’émission de crédits par rapport à leurs fonds propres et à leurs capacités d’obtention de monnaie centrale, mais, par exemple, la titrisation et le « shadow banking » leur permettent de sortir des limites prudentielles. Les banques détiennent sur l’économie plus de 10 fois la disponibilité de monnaie de la banque centrale. La monnaie de crédit créée par une banque commerciale lorsqu’elle donne une suite favorable à la demande d’un emprunteur est ensuite détruite lors du remboursement correspondant. La masse monétaire est en fait la représentation instantanée du solde des crédits entre l’émission et le remboursement (l’image du niveau dans une baignoire est très parlant en considérant le «robinet du crédit» et la «bonde du remboursement»). De ce fait la monnaie émise par les réseaux des banques commerciales est : - « payante » (du fait des intérêts demandés). - non régulée car soumises aux «esprits animaux» (expression utilisée par M. Allais) des banquiers et des emprunteurs. - La monnaie scripturale n’est donc garantie que par des entreprises commerciales le plus souvent privées auquel il faut ajouter la garantie des dépôts à hauteur de 100000 € par compte. Face à une crise bancaire systémique, le fonds serait largement insuffisant (le Fond de Garantie des Dépôts ne peut garantir que 20 000 comptes à la hauteur maximale prévu par la loi.)

 

NOS PROPOSITIONS: Les propositions de garantie totale de la monnaie, ou «100% monnaie», remontent au 19e siècle, et ont été proposées sous forme pure ou équivalente par des économistes aussi connus que Walras, Ricardo, Von Mises, Fisher, Friedman, Allais, Minsky, ou Tobin, qui sont néanmoins des économistes considérés comme «libéraux» et préconisent : a) – une différenciation nette entre la monnaie proprement dite (les moyens de paiement totalement «liquides», autrement dit, disponibles instantanément) et «l’épargne» qui dans ce cas n’est plus de la monnaie, n’étant disponible qu’à terme ou sous condition (l’épargne étant le M3 – M1 des actuelles «masses monétaires»).

b) – l’interdiction de création monétaire par le système des banques commerciales [2]. Pour obtenir ce résultat ils arrivent à la conclusion qu’il faut un éclatement des banques en 2 (ou 3) entités totalement indépendantes : 1 – Les CSM (Compagnies de Sécurité Monétaires ou banques de dépôts) comptables des dépôts de la clientèle et des échanges économiques. Ces dépôts doivent être garantis par un équivalent en Banque Centrale (réserves obligatoires égales au montant des dépôts) sous forme de titres éligibles «gelés». 2 – Les banques de prêts dont le rôle est limité à l’intermédiation entre épargnants et emprunteurs 3 – Éventuellement, les banques d’investissement qui utilisent leurs fonds propres ou des prêts d’épargnants très informés sur les risques[3].

 

CONSÉQUENCES: Ainsi le système bancaire ne peut plus créer de nouvelle monnaie et toute augmentation de la masse monétaire ne peut être que le fait d’une émission monétaire de la banque centrale au bénéfice du Trésor Public [4]. Une simple séparation des banques de dépôts / banques d’investissements (Glass Steagall) ne permet pas ceci. Ainsi les objectifs d’augmentation de la masse monétaire peuvent être déterminés par l’exécutif et le législatif et la Banque Centrale (qui garde un rôle de tenue des comptes de l’État, de conseil et de supervision du système bancaire) obéira aux injonction de ceux ci. Les bénéfices pour la collectivité sont les suivants : 1. l’augmentation de la masse monétaire émise annuellement de 3% à 5% [5] est stricto sensu une recette fiscale. On peut donc l’estimer de 60 à 100 milliards par an. 2. c’est une option «politique», mais en imposant aux CSM le dépôt de l’équivalent de la monnaie actuelle (dépôts à vue) plus une partie de l’épargne courte actuelle qu’on peut estimer au total à 1200 milliards, c’est 2/3 de la dette publique actuelle (1800 milliards) qui pourrait être «gelée» en quelques années [6]. Ceci permettrait d’éviter une dépense annuelle d’intérêts de 40 à 50 milliards d’euros par an, qui, il est vrai, sont systématiquement empruntés avec pour conséquence l’augmentation de la dette . 3. Une meilleure efficacité de l’économie. a) des taux d’intérêt véritablement représentatifs des préférences des agents économiques b) le paiement du prix des services monétaires au juste prix concurrentiel c) l’interdiction de la transformation financière. 4. La fin des distorsions dans la répartition des revenus ; aujourd’hui toute création monétaire ex nihilo par un système bancaire privé et commercial donne un droit sur la production qui n’a pas été acquis par un produit ou un service vendu. 5. Un contrôle aisé par l’opinion publique et par le Parlement de la création monétaire et de ses implications. Dans le «SMART» l’État récupèrerait les gains de la création monétaire mais pas le contrôle. Celui-ci serait confié à la Banque Centrale agissant sous un mandat impératif protégé par la Constitution, mais plusieurs types de décision et de contrôle citoyen sont envisageables ; la discussion sur la forme de l’organisation politique est ouverte. Il reste que c’est la banque centrale qui, en achetant des titres d’emprunt du gouvernement ou en lui faisant des avances sans échéance, provoque la création monétaire. Néanmoins le Trésor Public doit pouvoir décider d’émettre ou non des bons ou des obligations et la Banque Centrale est là pour prendre acte, les financer et tenir les comptes. [7]

 

PRÉCISIONS: 1) Le «SMART» permettra – de la même manière qu’actuellement – de faire face aux besoins imprévus de liquidité dans un système complètement sécurisé. Simplement, les lignes de crédit, qui continueraient bien entendu à exister, seraient gérées différemment. 2) Il n’y aura aucun changement dans la masse de crédits en place au moment de la réforme et ces crédits pourront être renouvelés sans problème. 3) La masse monétaire en circulation continuera à augmenter selon le rythme souhaité, dont une partie (que l’on peut estimer à 15% de l’accroissement) accroîtra l’épargne existante, 4) Les taux d’intérêt ajusteront l’offre et la demande sur les différentes échéances, créant ainsi les conditions d’une véritable efficience dans l’économie. Si l’offre de crédit disponible (compte épargne + capital des banques) est moins importante que la demande de crédit, les taux d’intérêt vont monter. Si l’offre de crédit est moins importante que la demande, les taux d’intérêt vont baisser. Les taux d’intérêt joueront à plein leur rôle de régulateur entre épargne et investissement. Mais en cas de besoin (tension trop forte sur les taux) la Banque de France pourra toujours procéder à des apports directs aux banques de prêts. 5) Les besoins d’épargne financière peuvent aussi être régulés à travers les mouvements de capitaux internationaux, sachant que la Banque centrale – sous contrôle et sur ordre du Parlement – devra veiller à ce que la masse monétaire en circulation, égale par définition à la monnaie de base dans le nouveau système, reste sur la pente requise (qui devrait être de l’ordre de 4 à 5 % du PIB l’an) 6) La mise en place du nouveau système serait pratiquement transparent pour les agents économiques (changements très marginaux dans leurs habitudes et les coûts) et n’entrainerait de véritables changements que pour les banques, sachant que, sur le plan interne, les activités à séparer sont déjà largement sectorisées. 7) Le « 100% monnaie » n’empêcherait pas totalement les mouvements spéculatifs (boursiers ou immobilier) mais il les atténuerait car : a) les achats ne pourraient être financés que sur les fonds disponibles et l’épargne courante, de telle sorte qu’un emballement spéculatif entraînerait immédiatement une montée des taux d’intérêt, b) les fluctuations violentes de la bourse n’ont que peu d’impact sur l’économie si elles ne déstabilisent pas le système financier, ce qui serait le cas dans le «100% monnaie». 8) À l’objection erronée, qu’il n’y aura pas assez d’argent à prêter à l’économie nous pouvons répondre que les Banques de Prêts pourront prêter a) leur capital, b) l’argent déposé sur les comptes épargne, c) de l’argent emprunté sur les marchés financiers. 9) Après la transition, le montant des comptes courants et des billets et pièces en circulation n’aura évidemment pas varié. 10) De la même manière qu’aujourd’hui, les comptes courants des entreprises et des particuliers, ainsi que les échanges commerciaux, seront gérés par les CSM qui tiendront les comptes de chacun. Les épargnants quant à eux pourront transférer le montant de leurs disponibilités en Banques de Prêts et choisir les taux et la durée auxquels ils acceptent de prêter. 11) Une nouvelle crise financière nous amènera nécessairement à la conclusion que les règles prudentielles (nécessité de fonds propres) sont totalement inopérantes. Seule la « nationalisation » totale de la monnaie, permise par le « SMART » permettra d’éviter la répétition constante des crises, comme l’avait déjà noté Irving Fisher en 1936.

 

Dans l’idée du QE4P, nous instaurerons un Revenu d'Existence (RE) pour tous les citoyens.

Il n’est plus question de défendre des politiques économiques de croissance dès lord que l’on sait que cette politique n’a qu’un seul but : celui de maintenir le système monétaire à réserves fractionnaires. Nous défendons un modèle global de décroissance écologique et rejetons les fluctuations d'un productivisme sous prétexte qu'il n'est pas toujours orienté à la hausse afin de maintenir le système monétaire à réserves fractionnaires. Pour sortir de l’absurdité de la croissance il faut d'abord une meilleure répartition de la richesse. L'important est de voir qu'on ne peut raisonner que dans le cadre d'une politique cohérente, globale. Aucune mesure ne suffit en elle-même, il faut que le résultat global soit assuré par une cohérence qui peut donner du sens : une amélioration globale de la qualité de la vie par une meilleure gestion de nos ressources. Nous proposons une stratégie de passage d'un état de l'économie à un autre moins productiviste et plus durable. Le revenu d'existence (RE) pourrait être la première marque d'une économie moins productiviste que le salariat, retrouvant la dimension humaine et la dignité du citoyen. On ne peut raisonner comme si on pouvait instituer le revenu d'existence sans changer profondément tout le reste. Ce n'est pas une mesure isolée d'aide sociale, c'est l'affirmation de notre communauté humaine et de notre volonté commune de sortir d’un système caduque : la dictature de la sphère financière sur la vie de la cité.

 

Notes: [1] – Précisons le «toute», car l’objection immédiate va être « mais pas les billets, produits par la Banque Centrale». Cette objection est erronée car on ne peut se procurer de nouvelle monnaie fiduciaire que par un débit sur un compte scriptural bancaire (DAV) lui-même ne pouvant avoir d’existence que par une création initiale de monnaie scripturale de crédit. La circulation commerciale de cette monnaie ne lui permets que de passer de main en main. [2] – il est important de parler du système bancaire et non d’un réseau bancaire en particulier ; en effet la capacité de création de monnaie par un seul réseau bancaire est limitée par la nécessité de garder un rapport entre les crédits accordés et les dépôts collectés, qui dépends de la part de marché de chaque banque vis à vis de ses concurrentes « Les banques doivent marcher au même pas», disait Keynes. [3] – cette troisième catégorie bancaire est celle proposée par Allais afin d’éviter le risque de l’utilisation des épargnes par les banques de prêts pour des opérations risquées. [4] – rappelons que nous avons la chance que la Banque de France soit en totalité propriété de l’État, ce qui n’est pas le cas dans tous les pays de l’U.E. [5] – Allais proposait 4,5% du PIB annuellement en considérant le total prévisible inflation plus croissance. [6] – les CSM pourraient bénéficier de «garanties» de la part de la banque centrale pendant les années de transition, garanties qu’elles devraient transférer progressivement en bons du trésor ou OAT; attention, c’est un «one shot». [7] – Si l’on admet que le Trésor Public peut être obligé de se financer sur l’épargne – donc sur le marché et avec charge d’intérêts- c’est lui remettre les menottes ; mais il doit décider de le faire s’il le juge utile .

 

Références: Maurice Allais «la crise mondiale d’aujourd’hui» (Juglar 1998). Article de Christian Gomez «Une «vieille» idée peut-elle sauver l’économie mondiale ?». Un réexamen de la proposition d’une réforme radicale du système bancaire : L’imposition d’un coefficient de réserves de 100%» (présenté lors du colloque «la crise : trois ans après quels enseignements?» ) http://osonsallais.files.wordpress.com/2010/02/gomez-100.pdf Article de Gabriel Galand «Une monnaie à garantie totale, une vieille idée qui fait son chemin» (présenté lors du colloque monnaie – économistes atterrés – Mars 2012) sur http://osonsallais.wordpress.com/2012/09/15/gabriel-galand/ . F.M.I. : « The Chicago Plan Revisited » Jaromir Benes and Michael Kumho (August 2012) sur : www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12202.pdf et http://osonsallais.wordpress.com/2012/09/23/the-chicago-plan-revisited-fmi/

 

 

Le système monétaire actuel

 

La monnaie n’est pas créée par un organisme de l’État. En effet depuis le 1er janvier 1999, la Banque Centrale Européenne (BCE) s’est vue transférer les compétences des Banques Centrales Nationales (BCN) des États membres. La BCE et les BCN devenus ses sous-traitants forment le Système Européen de Banques Centrales (SEBC). La BCE a le monopole d’émission de la monnaie fiduciaire, autrement dit des pièces et des billets de banque. C’est une institution indépendante selon le traité de Maastricht et elle ne peut en aucun cas accorder un découvert ni aucune autre forme de crédit “aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.” (Article 104) et “L’objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix. […] Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans la Communauté, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de la Communauté, tels que définis à l’article 2” (article 105, paragraphe 1, du traité). La Communauté se donne pour objectifs d’obtenir un niveau d’emploi élevé et une croissance durable et non inflationniste (article 2 du traité sur l’Union européenne). Autrement dit, l’État français doit financer son déficit en vendant aux organismes privés et à quelques riches investisseurs des bons au trésor. Il s’agit ni plus ni moins de prêts remboursables à plus ou moins long terme et auxquels sont associés des intérêts comme pour n’importe quel prêt contracté par une entreprise ou un particulier. Les détenteurs de ces bons au trésor sont donc les créanciers de l’État.

La BCE a donc le monopole d’émission de la monnaie fiduciaire. Mais la plus grande partie des transactions s’effectuent en monnaie scripturale (chèques, carte bancaire, virements …) qui est la forme dématérialisée de la monnaie. En 2006 par exemple, il y avait 7 387 milliards d’€ en circulation (agrégat M3 - bulletin N°153 de la Banque de France, septembre 2006) dont seulement 552 milliards d’€ de pièces et de billets. Alors comment sont créé les 6 835 milliards d’€ de monnaie supplémentaire ? Ce sont les banques privées qui créent cet argent par l’intermédiaire du crédit. Certains feront appel ici à une deuxième idée reçue pour se rassurer : “c’est l’épargne qui permet le crédit”. En fait non ! le crédit n’est pas réellement limité par la valeur des dépôts effectifs dans une banque, comme on pouvait le lire dans un opuscule édité en 1971 par la Banque de France, La Monnaie et la Politique monétaire : “Les particuliers - même paraît-il certains banquiers - ont du mal à comprendre que les banques aient le pouvoir de créer de la monnaie ! Pour eux, une banque est un endroit où ils déposent de l’argent en compte et c’est ce dépôt qui permettrait à la banque de consentir un crédit à un autre client. Les dépôts permettraient les crédits. Or, cette vue n’est pas conforme à la réalité, car ce sont les crédits qui font les dépôts”. Alors, comment ça se passe ? Disons que vous avez besoin de 10 000 € pour acheter une nouvelle voiture. Vous allez voir votre banquier qui étudie vos capacité de “remboursement” et décide s’il va oui ou non vous “prêter” cet argent. Auquel cas il n’a en réalité qu’à inscrire la somme sur votre compte. Il vous fait bien sûr signer quelques papiers, vous engageant à lui rembourser le capital qu’il vous a prêté plus les intérêts convenus sous peine de saisie de vos biens ou d’autres compensations. Eh oui : la monnaie est créée par un simple jeu d’écriture. Le banquier porte à l’actif de son bilan une créance de 10 000 €, et au passif les 10 000 € qu’il vient de mettre sur votre compte. Vous pouvez noter que le banquier n’a pas créé les intérêts qu’il vous demande de payer. Si vous parvenez à rembourser votre prêt, les 10 000 € disparaîtront de la masse monétaire. C’est pourquoi on qualifie ce type de monnaie de temporaire ou encore de “monnaie de crédit”. Seuls resteront les intérêts que vous aurez versés. Ils représentent la rémunération du banquier pour avoir créé de l’argent à partir de rien. La seule chose qui permette de limiter l’octroi par les banques de ce type de crédit est une règle prudentielle qui dit qu’une banque ne peut prêter qu’à hauteur de 98% des dépôts qu’elle détient. Toutefois il faut savoir que parmi ces dépôts la majeure partie provient, en définitive, de crédits accordés par d’autres banques à leurs clients, selon le même procédé décris ci-dessus.

La monnaie n’existe aujourd’hui que sous forme de crédit et donc de dettes. Si tous les citoyens du monde, las de toutes leurs dettes, décident de les régler toutes en même temps, que se passerait-il ? Tout simplement : il n’y aurait plus de monnaie du tout ! En réalité, il est impossible de régler toutes les dettes puisque aucune banque n’a créé la monnaie correspondant aux intérêts demandés. Il est mathématiquement impossible de payer toutes les dettes car pour cela il faudrait plus de monnaie qu’il n’en a été mis en circulation. C’est la vraie raison d’être de la doctrine de la croissance. Nous devons créer toujours plus de crédits afin

de pouvoir rembourser les intérêts. Mais en créant ces crédits nous engendrons de nouveaux intérêts qu’il faudra payer en faisant de nouveau crédits et ainsi de suite. C’est une spirale sans fin.

L’intérêt est la cause principale de l’inflation, puisque avec un crédit à 5 % par an par exemple, c’est le double de la somme empruntée qui doit être remboursée sur 15 ans, par le jeu des intérêts composés. Sans parler des ravages que font les intérêts à taux variable. L’intérêt est le premier responsable de la pauvreté dans le monde et de l’élargissement de la fracture sociale. Sachez que les prix que vous payez sont constitués à 30-40 % du seul poids des intérêts, comme l’ont mis en évidence dans leurs études Magrit Kennedy et Ralph Becker, vous pouvez imaginer la somme colossale qui est transférée du monde de l’économie réelle au monde financier. À l’origine les intérêts servaient à rémunérer les épargnants dont les dépôts permettaient d’effectuer les prêts, le banquier se payant grâce à la différence des taux. Mais dans le contexte actuel, étant donné la façon dont la monnaie est créée, cela n’est plus justifié. La société civile doit prendre conscience de cette situation aberrante, étudier sérieusement la question et réclamer la fin de ces privilèges honteux et absurdes. Plus le temps passe, et plus la finance internationale s’accapare les vraies richesses du monde (les réserves minières, l’eau, la terre, les biens immobiliers...) qu’elle achète avec de la monnaie de singe.

 

Pour que l'argent serve au lieu d’asservir (signée par environ 1.200 personnes – août 2014)

Pétition en ligne: http://chn.ge/MMb6En adressée au Président de la République française et à son gouvernement.

 

D'où vient la DETTE ? Comment faire pour en sortir ? L'austérité n'est pas une fatalité et la croissance n’est pas la solution !

Nous, les 99 %, sommes victimes du système monétaire actuel qui est profondément inique et défectueux : le système monétaire à couverture fractionnaire ou à réserves fractionnaires. Pour dénoncer cette injustice et proposer une solution de remplacement, des citoyens qui s’occupent de questions monétaires depuis de nombreuses années vous proposent de reprendre aux banques le pouvoir de créer la monnaie.

Afin d’assurer tous les besoins d'échanges de la société nous avons besoin d'une nouvelle source de monnaie répartie dans la société de manière régulière, juste, équitable et non associée à une dette. Nous vous invitons pour cela à nous rejoindre dans un mouvement national : Le Mouvement pour une monnaie démocratique - Section française

 

Le problème des dettes souveraines a pour origine la loi n°73-7 du 3 janvier 1973, remplacé par les articles 104 (Maastricht) puis 123 (Lisbonne). Alors, quand le gouvernement va-t-il aborder un débat ouvert, serein et sincère sur le fait que les États européens se sont interdit à eux-même de se prêter de l’argent sans intérêt ? Et au delà, une réflexion générale sur notre système monétaire à réserves fractionnaires qui débouche sur un empilage de dettes sans fin et qui nous emprisonne dans une croissance obligatoire afin de payer, jusqu'à la fin des temps, une rente à l’oligarchie financière de la planète ? en clair, la privatisation de la planche à billets est-elle une idée supportable pour un gouvernement socialiste ?

La crise de confiance dans le système bancaire associée au manque de courage des politiques est à la base d’un mélange détonnant, capable de transformer la crise financière en catastrophe politique et sociale irréversible.

Les derniers développements semblent révéler, cependant, une connivence coupable de longue date entre les secteurs public et bancaire qui, en les rendant progressivement interdépendants les uns des autres, a réduit d’autant la capacité de contrôle que le premier était censé exercer sur le second. En effet, les États dépendent, pour le placement de leur dette, des banques, mais celles-ci s’appuient sur les États pour assurer la confiance des contreparties (déposants et autres créanciers) ; ainsi, États et banques dépendent les uns des autres pour assurer leur solvabilité réciproque.

Se sachant en position de force (too big to fail), les banques sont à même d’exercer un chantage sur les gouvernements pour influencer toute législation jugée trop contraignante (Volker rule, etc.). D’autre part, prétextant de la nécessité de renforcer les fonds propres des banques (Bâle III) pour éviter un nouveau sauvetage par le contribuable, les États ont favorisé l’accumulation des profits en fermant délibérément les yeux sur des pratiques comme la manipulation de taux, dont ils étaient pourtant informés.

Les dépositions, tant des banquiers que des régulateurs, devant les Commissions d’enquête parlementaires aux États-Unis et en Grande-Bretagne ont démontré l’ampleur de la relation incestueuse entre les protagonistes. L’expertise étant très largement cantonnée dans le secteur financier, les politiques se sont aisément laissés « mener en bateau » dans des dossiers particulièrement complexes, ignorants des tenants et aboutissants des mesures partielles qu’ils étaient amenés à prendre.

Monsieur le Président, le temps des compromis boiteux avec nos partenaires européens est révolu, il faut s’engager résolument dans l’organisation d’un retour à un État souverain en terme monétaire pour mettre en place une véritable réforme afin que l’État français contrôle la totalité de l’émission monétaire sur son territoire ( réforme dite du 100% money ou système monétaire à réserves pleines : www.agoravox.fr/actualites/economie/article/100-money-systeme-monetaire-a-70665. promu par notre seul prix Nobel d’économie : M. Allais).

De façon générale, Monsieur le Président, en tant que socialiste, comment pouvez-vous accepter le système monétaire actuel ? Comment pouvez-vous penser qu’il n’y a pas d’alternative (TINA) ? Comment ne pas voir que l’humanité est en pleine mutation ? Que le capitalisme est en pleine déconfiture ?

Pour que l'argent serve au lieu d’asservir !

Une Nation souveraine a le pouvoir et la légitimité d'émettre sa propre monnaie. Dette et austérité sont des choix idéologiques. Savez-vous que - Les intérêts de la dette publique absorbent la totalité de l’impôt sur le revenu ! - La BCE a prêté 1000 milliards aux banques mais refuse de prêter aux États pour alléger leur fardeau ! - Le retour du droit de création monétaire par la Banque Centrale au service des États leur éviterait de dépendre de la spéculation et leur permettrait de financer les urgences sociales et écologiques ! Au lieu de cela en Grèce des familles en sont réduites à abandonner leurs enfants. En France des postes sont supprimés dans la fonction publique et les emplois disparaissent dans les entreprises. Nos revenus diminuent, on Nous oblige à travailler plus longtemps, on ferme des hôpitaux, des maternités, des tribunaux pour cause de déficit budgétaire. Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqué, dépassé ?

Pourquoi sauver les banques et non pas les peuples ? Pour beaucoup d'entre nous, c'est parfaitement incompréhensible ! Mais c'est malheureusement l'ignorance dans laquelle les populations sont tenues en matière de fonctionnement du système monétaire qui permet de telles aberrations. Bien sûr on peut se dire que tout cela nous dépasse ou que l'on n'y peut rien à notre niveau. Détrompez-vous ! Nous pouvons non seulement résoudre la question de la dette publique, mais en plus nous donner les moyens de financer les immenses chantiers à mettre en œuvre pour permettre à tous une réelle amélioration de la qualité de la vie.

 

Pure utopie pensez-vous ? Certainement pas ! Contrairement à ce que croient encore certains, ce ne sont pas les États qui émettent la monnaie, mais le système bancaire privé, simplement lorsqu'il accepte une demande de crédit. - Depuis longtemps, les monnaies ne sont plus liées à un bien réel, même le dollar dont la convertibilité en or a été supprimée le 15 août 1971, ce qui les rend totalement virtuelles ; leurs quantités sont donc potentiellement illimitées et seules les règles définies par les hommes eux-mêmes en limitent l'émission. - Depuis novembre 1993, l'article 104 du Traité de Maastricht (l'actuel article 123 du traité de Lisbonne) interdit à la BCE ou aux Banques Centrales nationales d'accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics. Et toute l'Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort auprès de la finance privée, la monnaie dont ils avaient, s’ils le souhaitaient, le pouvoir d’émission antérieurement ! - C'est ainsi que dans notre pays, de début 1995 à fin 2011 la dette a augmenté de 1150 milliards d'euros. Pendant ce temps nous avons payé (et donc dû emprunter), au seul titre de l'intérêt, plus de 815 milliards d'euros. Aujourd'hui, pour seulement payer les intérêts, c'est un endettement supplémentaire de plus de 130 millions d'euros par jour. Au final, si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, nous n’aurions qu'une dette publique très faible ne dépassant pas 35% du PIB (Produit Intérieur Brut). Mieux, nous aurions pu, sans risque d'inflation, émettre nos besoins annuels de trésorerie et financer ainsi nos déficits, au lieu de laisser les banques commerciales s'en charger contre intérêt !

 

Ensemble disons « ça suffit ! ». Réclamons qu'au minimum la Banque Centrale Européenne (ou la Banque de France si nécessaire) puisse disposer du droit d'émission monétaire et de crédit au bénéfice des collectivités - État, Régions, Départements et Communes - pour financer les investissements nécessaires et raisonnables décidés démocratiquement par la collectivité. C’est aux instances représentatives de la Société de décider, après avis des organismes publics concernés, du montant d'émission monétaire imposé à la Banque Centrale. En situation de sous-emploi et de pénurie, alors que les compétences humaines, les ressources naturelles et la volonté sont présentes, l'argent, toujours issu d'une simple ligne d'écriture, ne peut et ne doit pas manquer. Dans ce cadre, une émission monétaire n'est pas inflationniste.

Nous demandons donc aux pouvoirs politiques d'accéder aux demandes suivantes : Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l'Eurozone, la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale, sans échéance et sans intérêts, directement au bénéfice de la collectivité et non à celui des seules banques - en particulier, pour financer la mutation qu'exige le défi technique, social et écologique de notre époque, la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective durable de la qualité de la vie. Les statuts et la mission de la Banque Centrale Européenne doivent être revus en conséquence. A défaut de faire aboutir ce projet au niveau européen, le gouvernement français doit opérer une reprise du droit collectif (donc national) d'émettre la monnaie, éventuellement par émission d'une monnaie nationale complémentaire à l'euro, quitte à se mettre en dissidence à l'égard de l'UE, non par anti européanisme mais pour se donner la possibilité de devenir un modèle d'inspiration des autres Nations.

 

Rejoignez le mouvement, pas de cotisation, pas d’adhésion, pas d’association loi 1901, faites connaître cette page et les liens ci-dessous : Page d’info relatif à la campagne française de sensibilisation sur l’escroquerie monétaire : http://bit.ly/KmPGGI

Retrouver le Mouvement pour une monnaie démocratique (France) ici: http://bit.ly/LuIURq

 

Aidez-vous, aidons nos concitoyens à faire connaître cette situation véritablement inadmissible reposant sur des dogmes erronés. Pour soutenir cet appel, faites le circuler par tous moyens à votre disposition, confortez cette action en écrivant directement à votre député et à votre sénateur. Il est essentiel qu'elle arrive en nombre, régulièrement et de toute part sur le bureau des élus et personnalités - notamment de la presse - pour qu'elle ne soit pas traitée à la légère. Notre objectif est que les envois proviennent, nombreux, d'individus, d'associations, de groupes ou d'organismes citoyens. C'est le seul moyen pour que cette question, si importante pour l'avenir des Peuples et de la Planète, soit enfin connue.

 

Quelques liens:

Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ?: http://bit.ly/10hQCJg (61.500 vues, 15k J'aime) - L’avancée du 100% monnaie dans le monde : https://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/lavancee-du-100-monnaie-dans-le-monde - 100% money (système monétaire à réserves pleines) www.agoravox.fr/actualites/economie/article/100-money-systeme-monetaire-a-70665 La monnaie - du pouvoir d'achat au pouvoir d'être. Un film de Philippe Derudder, pédagogique et positif. www.youtube.com/watch?v=XMs0aI4C0Ro Le testament de Maurice Allais (1911-2010) : www.les-crises.fr/le-testament-de-maurice-allais/ Le 5 décembre 2009, le journal Marianne a publié le testament politique de Maurice Allais, qu’il a souhaité rédiger sous forme d’une Lettre aux Français. Le complot de Goldman Sachs. En Allemagne, les banksters sont démasqués à la TV … et en France !? www.dailymotion.com/video/xv622i_le-complot-de-goldman-sachs_fun Argent dette : Unissons nos indignations pour exiger l’abrogation de l’article 123 www.agoravox.fr/tribune-libre/article/unissons-nos-indignations-pour-103363 Création monétaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9ation_mon%C3%A9taire Dans le contexte du système dit de Réserves Fractionnaires, l’expansion monétaire est en partie la conséquence de l’effet multiplicateur du crédit. http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_multiplicateur_du_cr%C3%A9dit Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France POUR COMPRENDRE LA CREATION MONETAIRE http://loeildebrutus.over-blog.com/pour-comprendre-la-creation-monetaire Frapper monnaie ~ Le déficit public finance la reprise… et la croissance http://frappermonnaie.wordpress.com La Réserve Fédérale américaine - Le Contrôle de l'argent (Rothschild/Rockefeller). Le scandale de la réserve fédérale américaine, crée par le cartel de 6 méga banques. Le même processus a conduit à la création de banques centrales dépossédant les Etats de la création monétaire, au seul profit d'une oligarchie financière mondialiste, et au détriment de tous les peuples : www.youtube.com/watch?v=hPps3un3VE4 C’est la Crise finale ! : www.agoravox.fr/actualites/economie/article/c-est-la-crise-finale-89116 Aux sources de l'escroquerie de la Réserve Fédérale http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/picrochole/conspirateurs/conspirateur.htm Manifeste pour que l'argent serve au lieu d'asservir : www.amazon.fr/dp/2703309813/ Les Secrets de la Monnaie – Changer la monnaie pour changer le monde : http://libertybooks.eu/boutique/les-secrets-de-la-monnaie-changer-la-monnaie-pour-changer-le-monde/ SOCIÉTÉ - La crise du crédit pour les nuls : www.youtube.com/watch?v=PFqHYLsJZ5Y Monnaie – Dessine-moi du pognon ! : http://bit.ly/KmPGGI (page compilation) The Banking System, Itself, is the ROOT CAUSE of Money System Instability by Paul Grignon : www.moneyasdebt.net http://paulgrignon.netfirms.com/MoneyasDebt/Analysis_of_Banking.html Money as Debt 3 - The Rothschild mafia (Paul Grignon): www.youtube.com/watch?v=f6uuAupT4AQ QE3 : LE DÉBUT DE L’APOCALYPSE FINANCIER ? Hyper-inflation en perspective ? toute la monnaie en circulation sur cette planète est de la monnaie de singe … et il n’est pas impossible que les singes de la FED abusent !

http://globalpresse.wordpress.com/2012/09/14/qe3-le-debut-de-lapocalypse-financier/ Un petit rappel sur l’histoire de la FED (loi adoptée le 22 décembre 1913) … à lire pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire de la première réunion des banksters. Suivi de l’explication de la plus grande escroquerie de toute l’histoire de l’humanité : http://liesidotorg.wordpress.com/2011/12/30/la-creation-et-le-controle-de-la-banque-centrale-americaine/ The house of Rothschild - the Money's prophets - full 56min: www.youtube.com/watch?v=Y_wkVJcH65s 10 raisons pour réformer notre système monétaire par Mark Joób http://docs.banks-need-boundaries.net/fr/10_raisons_pour_reformer_notre_systeme_monetaire.pdf Mark Joób est professeur honoraire à la Faculté des sciences économiques de l’University of West Hungary et chercheur à l’Institut d’éthique économique à l’Université St-Gall en Suisse. Il siège également au comité de gestion de l’association suisse «Modernisation monétaire».

 

Quelques documentaires pour y voir plus clair sur l’escroquerie du système monétaire actuel: Les secrets de la réserve fédérale : www.youtube.com/watch?v=aQgu5Xwpclo Les Principes du pouvoir : la Propagande - Le Film : www.youtube.com/watch?v=E5e7dPgdp2A Les Principes du pouvoir : l'Empire - Le Film : www.youtube.com/watch?v=t159G1kNIJc Les Principes du pouvoir : l'Apocalypse - Le Film : www.youtube.com/watch?v=cCB3iP7tEcc Psywar : Guerre Psychologique - Le film : www.youtube.com/watch?v=2xuoa7tF-x8 John Perkins on Globalization : www.youtube.com/watch?v=TFC18pFvo1g L'argent Dette (2010) Paul Grignon : www.youtube.com/watch?v=kgA2-bWXSN4 L'Argent Dette 2 - la mafia Rothschild de Paul Grignon : www.youtube.com/watch?v=c9jfU6q2GpM Révolution monétaire. Redonner le contrôle de l'émission monétaire à l'Etat : http://revolution-monetaire.blogspot.fr The Money Masters (sous-titres en français) : www.youtube.com/watch?v=pYvQoXFfJ_k The Secret of Oz – VF : www.youtube.com/watch?v=Jsk-FdJwL60 Loi de 73 Rotschild-Pompidou-Giscard d'ou la dette de la France : www.youtube.com/watch?v=QTp44QfsrPc& Le signe secret - Le groupe Bilderberg : www.dailymotion.com/video/xp9wuu_le-signe-secret-le-groupe-bilderberg_news John Perkins « mémoires d'un assassin financier »: http://www.dailymotion.com/video/xa636d_john-perkins-confessions-d-un-corru_news Une mise au point indispensable par un des grands penseurs contemporains sur le socialisme, la démocratie et sur notre véritable pouvoir en tant qu'individu : www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Lbd7a4e02RI La crise du crédit pour les nuls : www.youtube.com/watch?v=PFqHYLsJZ5Y La Consommation par La Terreur 1/3 : www.dailymotion.com/video/xe5gqu_la-consommation-par-la-terreur-1-3_news Maladies à vendre (les inventeurs de maladies) : www.youtube.com/watch?v=HXJlB7WESmw Autres documentaires : http://jaiundoute.com

 

Quelques livres: Les secrets de la Réserve Fédérale – La « London Connection ». Eustace Mullins. Traduit par Jean-François Goulon.. Le retour aux sources éditeur, 2010. Vive la banqueroute ! comment la France a réglé ses dettes, de Philippe le Bel au général de Gaulle. Ouvrage collectif sous la direction de Thomas Morel et François Ruffin. Fakir éditions, 2012. Les Secrets de la monnaie – Changer la monnaie pour changer le monde. Gérard Foucher. Editions Yves Michel. Jacques Duboin : Pourquoi manquons nous de crédits ?, LEDIS, 1961. La Grande Relève des Hommes par la Machine. Les Editions nouvelles, 1932 Michel-Pierre Chélini: Histoire du franc au 20ème siècle, Picard, 2001.

 

Ouvrages et liens à diffuser:

MONNAIE ! http://fr.scribd.com/doc/66367429/MONNAIE

Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (version Scribd)

Version iPhone : http://fr.calameo.com/read/003751868e3057b10d1e1

Version ordi ou tablette : http://fr.calameo.com/read/003750919968bb166f199

Version intégrale, version pour impression, Nouvelle Civilisation, MONNAIE : Documents

Révolution pacifique – changement de civilisation – et c’est pas triste ! http://bit.ly/1sc0nat (Texte collectif et anonyme à faire circuler)

 

Dieter Rüggeberg : "Gehimpolitik", p.75 : Derrière le gouvernement visible siège un gouvernement invisible qui ne doit pas fidélité au peuple et ne se reconnaît aucune responsabilité. Anéantir ce gouvernement invisible, détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la politique, elle-même corrompue, tel est le devoir de l'homme d'État.

 

Marc Jutier (merci de cliquer « J'aime ») - facebook.com/marc.jutier - twitter.com/FCitoyenne

Mandataire de la motion 4 pour la Dordogne Tél. : 05 53 51 26 20 One page

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17/08/2014
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