Fraternité Citoyenne

3 - Santé & alimentation

Introduction.

Tous les êtres vivants vivent ou survivent grâce au bon équilibre entre leur organisme et leur environnement (au sens large). Le raisonnement dont la nature a doté l’être humain lui donne la responsabilité de gérer ses comportements. Il lui arrive, pourtant, de céder à des pulsions néfastes à sa santé (attirance pour des aliments, breuvages, comportements séduisants mais nocifs). La base du raisonnement scientifique est l’ouverture d’esprit, la curiosité et l’observation. Il est, par conséquent, important que l’Etat veille à l’absence de dogmatisme et d’intérêts mercantiles dans la recherche et le choix des différentes méthodes de soins. L’approche scientifique est de deux ordres : la voie analytique, voie de référence dans notre monde occidental et la voie de la synthèse, voie de médecines traditionnelles des autres peuples du monde. A ce jour, les tenants de chaque voie ont souvent tendance à s’opposer alors que ces médecines peuvent être complémentaires. La prise en compte de l’interdépendance est particulièrement importante dans la pratique médicale puisque l’origine des maladies peut être tout à la fois psychologique, environnementale, génétique, organique…etc. C’est pourquoi, la pratique médicale doit être rigoureuse, prudente et modeste face à la complexité de sa tâche. Elle doit respecter le principe de précaution : avant d’être appliqué, un traitement quel qu’il soit, devra faire la preuve que ses avantages dépassent ses inconvénients. La population a bénéficié de l’amélioration des conditions de vie (sécurité de l’approvisionnement alimentaire, hygiène, confort, soins…) mais se trouve soumise, maintenant, à la pollution généralisée et croissante de son environnement. L’allongement de l’espérance de vie, dû en grande partie au recul de la mortalité infantile, ne doit pas masquer la multiplication des cancers, la diminution ou la perturbation des défenses immunitaires, l’explosion des allergies, de l’asthme, le développement des troubles psychologiques...

Le retour de grandes pandémies liées à des nouveaux agents pathogènes ou à l’extension de maladies tropicales sous l’effet du réchauffement climatique constituent aussi des menaces. Notre société mercantile et individualiste favorise une attitude d’inconscience. Nous constatons l’accroissement constant des pollutions chimiques dans nos aliments, dans nos propres organismes. Nous pressentons les risques induits par les O.G.M. et la technologie nucléaire.

 

 

Prévention – développer la connaissance des conditions de bonne santé.

L’hygiène de vie, le renforcement de l'auto-immunité naturelle, le recours aux médecines douces et médecines traditionnelles (acupuncture, phytothérapie, naturopathie, diététique, plantes médicinales, massages) doivent être promus par le Ministère de la Santé. Une bonne politique de santé consiste à prévenir la maladie. La prévention est la première des responsabilités du Ministère de la Santé sur la base de ce principe : toute personne, quelles que soient ses conditions sociales, a droit à un milieu de vie sain. Nul ne peut être soumis contre son gré à un risque pour sa vie, le risque étant apprécié selon le principe de précaution. La puissance publique est garante de l’application effective de ce droit. Les organismes de contrôle doivent être totalement indépendants des services chargés du développement économique (par exemple :services vétérinaires pour l’agriculture ; experts indépendants de l’industrie nucléaire...). Parallèlement, les associations de consommateurs et les associations environnementalistes devraient disposer d’un droit à la contre-expertise. Notre pays devra contribuer à la mise en place d’un Observatoire Européen de la Santé qui, disposant des moyens adéquats, réalisera une veille sanitaire sur la base de campagnes épidémiologiques. Tous les éléments de l’environnement seront pris en compte : le sol, l’air, l’eau, le niveau sonore, l’alimentation (qualité et pratiques) les risques naturels, la sécurité routière et domestique, le travail, la maison, l’hôpital, le cadre de vie, le lieu social, les comportements à risque (tabac, drogue, route, alcool). Ces travaux seront accessibles au public.

La prévention c’est, avant tout la  responsabilisation de chaque citoyen :

- Intégrer l’éducation à la santé dans les parcours éducatifs des jeunes et de leurs parents. Cela concerne aussi bien l’alcoolisme, les stupéfiants, les conduites sexuelles à risques, l’alimentation, l’hygiène comme le simple fait de se brosser les dents ou pratiquer des exercices physiques réguliers.

- Organiser des campagnes d’informations sur les conditions d’une bonne hygiène de vie, diffusées dans les médias nationaux aux heures de grande écoute.

- Reconnaître d’utilité publique, notamment par la suppression de la TVA, des magazines privés consacrés à la santé par la prévention.

- Favoriser l’éducation parentale en mettant en place des structures d’informations dans chaque école.

 

1. L’activité physique.

- Compte tenu des besoins humains importants en activité physique régulière,

- Compte tenu du manque croissant d’espace favorisant cette activité : urbanisation en pleine expansion, inadéquation des infrastructures piétonnes et cyclables à la concentration humaine dans les villes, insuffisance d’espaces préservés, aménagement des espaces ruraux et urbains privilégiant la voiture, génératrice de pollutions gênant l’activité physique, nous proposons :

- des campagnes de promotion de l’activité physique considérée comme une activité essentielle à une vie équilibrée et non basé sur la performance extrême, la compétition ;

- la généralisation, dans nos villes, de cheminements piétonniers et de pistes cyclables de qualité, de terrains de jeux et de salles accessibles, de possibilités de jardiner, …

- la préservation ou la création, à proximité des agglomérations, d’espaces de Nature protégés.

 

2. La sérénité mentale.

Indispensable au bonheur et à toute vie harmonieuse, elle l’est aussi à la bonne santé de notre organisme. De nombreuses affections sont d’origine psychosomatique ou aggravées par des problèmes d’ordre psychique. Malheureusement, nos sociétés dites évoluées qui cultivent l’esprit de compétition voire la violence (boxe, combats, tauromachie…), l’individualisme et la possession de biens de consommation toujours plus nombreux, vont à l’encontre de cette sérénité. S’ajoutent à cela le libéralisme économique exagérément basé sur l’obligation d’un rendement élevé et la concurrence insuffisamment régulée par des choix éthiques. La publicité omniprésente crée des besoins permanents souvent impossibles à satisfaire malgré une course constante vers plus de pouvoir d’achat, les heures supplémentaires, le surendettement. Les médias financés par cette même publicité entretiennent cette névrose de consommation prétendue obligatoire à la résorption du chômage. Ils diffusent en boucle et en priorité les images de catastrophes ou de violences entretenant ainsi un climat général d’insatisfaction, de stress, d’agressivité généralisée. Les horaires de travail décalés perturbent les rythmes naturels et en particulier le sommeil si important à l’équilibre nerveux. Les pollutions sonores, en particulier sur les lieux de travail et autour des voies de communication, des aéroports ajoutent un stress supplémentaire. Ainsi se développent des états d’anxiété, de nervosité, d’insomnie qui provoquent une agressivité généralisée contraire à l’harmonie et au bon fonctionnement de notre système nerveux et de l’ensemble de notre organisme.

Nous proposons :

 - la création, au niveau des médias, d’un organisme de contrôle qui veillera à la réduction des images de violence aux heures de grande écoute, et de toute agressivité dans les propos, émissions, spectacles, et chansons

 - généraliser l’enseignement de la psychologie, de la maîtrise de soi, de la communication et du règlement pacifique des conflits à tous les niveaux de l’Education Nationale. Il devrait être aussi largement diffusé à la télévision.

 

3. Le cancer.

Nous nous associons à l’Appel de Paris et reprenons les sept mesures proposées.

« Article 1 : Le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l’environnement. Article 2 : La pollution chimique constitue une menace grave pour l’enfant et pour la survie de l’Homme. Article 3 : Notre santé, celle de nos enfants et celle des générations futures étant en péril, c’est l’espèce humaine qui est elle-même en danger. Nous appelons les décideurs politiques nationaux, les instances européennes, les organismes internationaux, en particulier l’Organisation des Nations Unies (ONU), à prendre toutes les mesures nécessaires en conséquence, et en particulier : »

Mesure 1 : interdire l’utilisation des produits dont le caractère cancérogène, mutagène ou reprotoxique (CMR) est certain ou probable chez l’Homme tel qu’il est défini par les instances ou organismes scientifiques internationaux compétents, et leur appliquer le principe de substitution ; exceptionnellement, lorsque la mise en œuvre de ce principe est impossible et que l’utilisation d’un produit concerné est jugé indispensable, restreindre son utilisation au strict minimum par des mesures de contingentement ciblé extrêmement rigoureuses.

Mesure 2 : appliquer le principe de précaution vis à vis de tous produits chimiques pour lesquels, en raison de leur caractère toxique autre que celui défini dans la mesure 1 (voir §9 et 13), ou de leur caractère persistant, bioaccumulable et toxique (PBT), ou très persistant et très bioaccumulable (vPvB), tels que définis internationalement, il existe un danger présumé grave et/ou irréversible pour la santé animale et/ou humaine, et de façon générale pour l’environnement, sans attendre la preuve formelle d’un lien épidémiologique, afin de prévenir et d’éviter des dommages sanitaires ou écologiques graves et/ou irréversibles.

Mesure 3 : promouvoir l’adoption de normes toxicologiques ou de valeurs seuils internationales pour la protection des personnes, basées sur une évaluation des risques encourus par les individus les plus vulnérables, c’est à dire les enfants, voire l’embryon.

Mesure 4 : en application du principe de précaution, adopter des plans à échéance programmée et objectifs de résultat chiffrés, afin d’obtenir la suppression ou la réduction strictement réglementée de l’émission de substances polluantes toxiques et de l’utilisation de produits chimiques mis sur le marché, tels que les pesticides sur le modèle de réduction d’utilisation de la Suède, du Danemark, ou de la Norvège

Mesure 5 : en raison des menaces graves qui pèsent sur l’humanité, inciter les Etats à obliger toute personne publique ou privée à assumer la responsabilité des effets de ses actes ou de ses carences à agir, et lorsque cette responsabilité n’est pas du ressort d’un Etat, faire relever celle-ci d’une juridiction internationale

Mesure 6 : S’agissant du réchauffement planétaire et de la déstabilisation climatique, cette responsabilité implique l’obligation pour les Etats de mettre en oeuvre des mesures fortes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sans attendre la mise en application effective du protocole de Kyoto.

Mesure 7 : concernant l’Europe, renforcer le programme REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of CHemicals) de régulation de la mise sur le marché des produits chimiques de façon, notamment, à assurer la substitution des plus dangereux pour l’homme par des alternatives moins dangereuses, et concernant le monde, adopter une réglementation internationale de régulation de la mise sur le marché des produits chimiques sur le modèle du programme REACH dans une version renforcée.

 

4. Prévenir l’auto-intoxication.

L’abus de médicaments et l’excès de médicalisation

Pour réduire le recours systématique aux médicaments, compléments alimentaires, vitamines la multiplication d’actes médicaux pas toujours anodins (la multiplication des accouchements sous péridurale par exemple), nous proposons :

- une meilleur formation des médecins aux risques liés à l’excès de médication

- le soutien à des campagnes d’éducation à la santé du grand public

- l’interdiction de la publicité pour les médicaments (remplacée par une information objective) ·

 

5. Lutter contre les pollutions.

L’article 1 du plan national « Santé Environnement » prévoit que chacun a le droit « de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé ». Face aux dégâts causés par la pollution atmosphérique, les multiples pollutions de notre environnement privé ou professionnel (amiante et autres produits toxiques, pollution électromagnétique, risque nucléaire,…), les pollutions d’origine agricole, alimentaire, nous proposons :

- la mise en place d’une politique volontariste, globale, par un vrai Ministère de l’Environnement doté de moyens et d’une autorité suffisante en relation étroite avec le Ministère de la Santé qu’il devrait peut-être englober.

- Reconnaître l’électro-sensibilité en s’appuyant sur les études réalisées aux Etats-Unis, en Suède, en Espagne… et faire prendre en charge cette pathologie par l’assurance maladie, le financement étant réalisé par une taxe au pylône ; édicter des normes d’émission sensiblement plus faibles que les normes actuelles ; reconnaître le droit de chacun à vivre dans un environnement sans champ électromagnétique, en maintenant des zones d’ombre habitables pour les électro-sensibles.

 

 

Soins médicaux – liberté de choix thérapeutique et liberté vaccinale.

Principes généraux.

Même si beaucoup reste à faire dans le domaine de la prévention, la meilleure hygiène de vie n’empêche pas toujours la maladie. Une politique plus volontaire de prévention, disposant de moyens suffisants pourrait abaisser notablement son coût tout en améliorant la santé de nos concitoyens. Les mesures préventives déjà citées et l’information aideraient les praticiens à résister à la très forte demande en médicaments de la part des patients et à la pression commerciale des laboratoires. Il en est de même des nombreux examens complémentaires tant en pratique privée qu’en milieu hospitalier qui n’ont parfois pour objectif que de rassurer le patient ou protéger le soignant du risque d’éventuelles critiques ou même de poursuites. Pour nous, une médecine efficace doit être

- la moins agressive possible

- globale, c’est à dire prenant en compte l’intégralité psychique et physique de l’individu

- naturelle, c’est à dire respectant autant que possible la physiologie de l’être humain et les interactions avec son environnement

 

Nous proposons les mesures suivantes :

- La politique entreprise pour responsabiliser les uns et les autres devrait être poursuivie et renforcée. La pression exercée par les laboratoires pharmaceutiques sur les médecins par l’intermédiaire de la publicité et des visiteurs médicaux devrait être reconsidérée. Ils dépensent autant pour la publicité que pour la recherche.

- Une information objective des médecins diffusée par des organismes indépendants.

- Le soutien de l’Etat aux recherches menées par des organismes indépendants pour l’évaluation des médicaments avant leur AAM (autorisation de mise sur le marché). En effet, l’évaluation des médicaments en France exige une procédure lourde et très coûteuse financée par les laboratoires pharmaceutiques qui prévoient de mettre la molécule sur le marché. Les chercheurs individuels n’ont évidemment pas les moyens de financer cette procédure. Nous pensons qu’il est de la responsabilité de l’Etat de ne pas mettre ces chercheurs « hors la loi », mais plutôt de vérifier l’efficacité et l’innocuité de leurs recherches.

- Toutes les agences d’expertise de l’Etat (ANAES, AFSS, APS) devraient comporter autant d’experts issus du domaine public que du domaine privé.

- Les médecines dites alternatives

La recherche fait actuellement peu de place à ces pratiques ancestrales ou d’avant garde qui se proposent d’apporter un plus d’efficacité à la médecine curative ou préventive (acupuncture, homéopathie, ostéopathie…).

Les médecines dites alternatives (acupuncture, ostéopathie, aromathérapie, etc.) seront enseignées et acceptées sans discrimination, de manière à permettre au praticien comme au patient la liberté du choix. L’enseignement de la médecine s’ouvrira davantage aux approches holistiques de la personne.

 

La liberté de choix s’étendra également aux vaccinations. En effet, les vaccinations obligatoires posent un problème d’éthique. Une liberté fondamentale de l’être humain est de pouvoir disposer comme il entend de son corps et d’ingérer ce qui lui semble juste. Par conséquent, les vaccinations ne peuvent pas être obligatoires.

Nous adoptons la clause de conscience proposée à l’Assemblée Nationale au sujet des vaccinations : « Toute personne qui, pour des motifs personnels et après avoir pris l’avis de son médecin, refuse d’être vaccinée ne pourra y être contrainte. Les parents et les tuteurs d’enfants mineurs peuvent choisir pour leur enfant dont ils ont la charge de ne pas le faire vacciner. La personne doit alors signer une décharge indiquant qu’elle assume, pour elle-même ou pour son enfant, la pleine responsabilité de cette déclaration dont les conséquences, quant aux risques encourus, ont été préalablement exposés par son médecin. Cette décision ne devra entraîner aucune pénalisation dans l’exercice de la profession ou d’entrave à l’inscription dans un établissement scolaire ou d’éducation ».

Les lois d’obligation vaccinale doivent être abolies à l’instar des autres pays d’Europe qui ont compris que l’obligation dans ce domaine était un principe incompatible avec l’exercice de la démocratie. ·

 

 

Réforme des études médicales et formation continue – réforme de l’Ordre de Médecins.

La sélection sous forme de concours à l’entrée des études médicales est excessivement basée sur les capacités de mémorisation et les connaissances théoriques centrées sur les sciences mathématiques. Nous préconisons un recentrage sur l’apprentissage pratique, la clinique, la motivation profonde, les qualités d’écoute et de compassion des candidats. Nous proposons :

- que les candidat(e)s médecins obtiennent d’abord le diplôme d’infirmier(e)s et justifient d’une pratique d’au moins un an à ce titre avant de postuler à poursuivre leurs études médicales après sélection des plus aptes et des plus motivé(e)s

- l’introduction dans les études médicales de cours de toxicologie et d’écologie générale

- la reconnaissance des certificats des écoles privées de médecines naturelles (ostéopathie, naturopathie, kinésiologie, acupuncture, etc.) après vérification des connaissances par un organisme agréé par l’Etat (garantie de sérieux) ce qui permettrait d’ouvrir les portes des hôpitaux et des cliniques aux thérapies naturelles comme c’est le cas dans plusieurs pays. Les thérapeutes alternatifs confirmés pourraient pratiquer des enseignements à l’université.

- que soit instaurée l’obligation pour tous les praticiens de se recycler périodiquement pour une bonne pratique de la médecine.

 

Supprimer l'Ordre des Médecins et celui des Pharmaciens et les remplacer par des syndicats professionnels, de façon à limiter leur poids sur la politique de la santé.

L'Ordre des Médecins est la clef de voûte du pouvoir médical. Il est à noter que la déontologie de cet Ordre interdit la collaboration entre médecins et non médecins, ce qui, in extenso, revient à dire que l'Ordre des Médecins interdit la collaboration entre le médecin et son malade. On comprend alors pourquoi le médecin n'informe pas le malade de la nature et de l'évolution de sa maladie et de l'efficacité de tel traitement ou de telle thérapie. Le simple mot de "patient" est révélateur à lui seul de l'état d'esprit de nombreux médecins. Cette même déontologie offre également de nombreuses contradictions avec la pratique médicale actuelle : par exemple celle concernant certains vaccins rendus obligatoires. La déontologie affirme que le médecin ne doit en aucun cas obliger son patient à suivre tel ou tel traitement, or la vaccination constitue un traitement ; par conséquent, il serait parfaitement illégal de rendre obligatoire tel ou tel vaccin... En cas de délit ou de faute professionnelle grave, la Justice, SEULE, pourrait radier ou suspendre un médecin de l'exercice de ses fonctions.

Nous proposons :

- l’intégration dans le corps médical parallèlement aux médecins, de thérapeutes non docteurs en médecine. Ces derniers sont seuls habilités à juger leurs confrères sur leur spécialité

- la création d'un échelon de contrôle et de certification des écoles de médecine non officielles,

 

 

Toxicomanies –  drogues : prévenir les risques.

Prévention, dépénalisation, information et vente contrôlée par l'État.

Les principaux usagers de drogues sont d'abord des exclus. Il faut s'attaquer au fond du problème c'est-à-dire : lutter contre la solitude, donner l'accès aux revenus et au logement. La loi de 1970 et son article L.630 qui réprime toute tentative de remise en cause de la loi, empêche tout débat public. Il faut, dans un premier temps, développer une politique d'information et de prévention débarrassée de la censure de l'article L. 630. Ensuite, il faut une distribution réglementée par la Seita pour le cannabis avec la possibilité d'en acheter que de petites quantités à la fois (toute publicité et tout marketing interdit).Pour les drogues dites "dures", il faut mettre en place une vente par petites quantités contrôlée par l'État au travers de l'institution hospitalière et une information sur les méfaits de l'usage des différentes drogues par cette même institution. Information et dissuasion doivent être les maîtres mots de ce nouveau service public de la République, leur objectif étant de vendre le moins possible. De façon générale, il faut dissuader de l'usage de la drogue par le passage d'examen de connaissance des méfaits de chaque drogue qui ne pourrait être délivré qu'à des personnes de plus de 21 ans.

 

 Pour diminuer les dangers auxquels sont confrontés les usagers des drogues, il est urgent de mettre en place une véritable politique de prévention basée sur la prise en compte des différentes réalités légales, locales et vécues par les usagers. On ne pourra pas avoir un même mode de prévention face à un jeune fumeur de tabac , un cracker de 40 ans, une grande consommatrice d’antidépresseurs ou un buveur dépendant de l’alcool... Cela n’aurait aucun sens ni aucune efficacité. C’est à la fois la première manière de combattre une politique répressive qui chaque jour démontre son inefficacité et un moyen pour la responsabilisation des personnes concernées. C’est une manière juste et efficace pour parvenir à protéger la santé et la sécurité publique de tous.

En France, la politique menée en matière de drogues depuis 1970 est en situation d’échec. Echec parce que l’exclusion sociale et sanitaire des usagers de drogues reste extrêmement forte, échec aussi parce que les jeunes, que la loi souhaite protéger, multiplient les risques notamment avec le tabac et lors d’une expérimentation des drogues illicites de plus en plus précoce. Enfin, échec parce que les trafics sont plus prospères que jamais.

 

Seule la politique dite de " réduction des risques " consistant à responsabiliser et à prendre en charge les usagers de drogues sans contrepartie de sevrage, a donné des résultats inespérés dans les années 90. En France, quelques mesures (dont les traitements de substitution) ont réduit la mortalité par overdoses de 80% (entre 1994 et 1999) et la délinquance de 68% (réduction des interpellations des usagers d’héroïne entre 1994 et 1999). Mais c’est encore nettement insuffisant face à l’ampleur des risques et de la morbidité liée à l’abus des drogues.

 

Nous défendons une réglementation adaptée produit par produit, selon des modalités différenciées. Plus globalement, nous souhaitons que le gouvernement français forge des alliances stratégiques avec les pays adoptant une démarche similaire, afin d’examiner les options légales qui permettent la réforme des conventions internationales pour le contrôle des drogues.

 

Le tabac

- renforcement la lutte déjà engagée contre cette auto-intoxication qui provoque de graves dégâts chez les fumeurs mais aussi leur entourage dont leurs enfants

- interdiction de fumer dans tous les lieux publics et en particulier dans les écoles et les établissements de soins

- l’adjonction de toute substance augmentant la dépendance sera proscrite.

- l’organisation régulière de campagnes de publicité anti-tabac.

- l’interdiction de la représentation de fumeurs dans la presse, la télévision, les films récents ·

 

L’alcool

Il s’agit d’un fléau national puisqu’il est impliqué dans 70 000 décès tous les ans par maladies ou accidents. En France, au moins 2 000 000 de personnes seraient dépendantes. Nous proposons :

- la mise en place d’un suivi social, psychologique, des personnes dépendantes de l’alcool

- des cures de désintoxication obligatoires pour les alcooliques invétérés qui représentent un danger pour eux-mêmes et leur entourage

- l’interdiction à la vente de boissons alcoolisées aux mineurs

- une information régulière par l’Education Nationale et la Télévision sur les risques de l’alcool.

 

Le cannabis

section à revoir

 

Nos propositions :

- Pour une politique européenne de réduction des risques liés à l’usage des drogues, alternative à la guerre à la drogue américaine. Les villes européennes ont presque toutes adopté une politique de santé publique dite de " réduction des risques liés à l’usage des drogues ". La France reste le pays le plus répressif d’Europe. Elle est le principal obstacle à une politique européenne alternative à la guerre à la drogue. L’Europe à les moyens de mettre en œuvre une politique sanitaire, sociale et sociétale alternative à une politique sans cesse plus répressive dont les résultats sont catastrophiques. La répression, aubaine pour les trafiquants et marginalisante pour les usagers, ne fait qu’augmenter le trafic et la consommation.

- Pour une réforme de la loi de 1970 qui rend l’usager de drogues délinquant.

- La prévention est la seule arme efficace face à l’usage de tous les produits, alcool, tabac, cannabis et autres. Le simple usage de drogues ne doit plus conduire en prison , sauf s’il met en danger la vie d’autrui. Il faut en outre définir une " petite quantité " assimilable à la consommation. Quelques 90 000 usagers sont interpellés chaque année dont plus de 80% pour usage de cannabis. Cette action n’est utile ni en terme de santé publique ni en termes de sécurité publique. La police doit se consacrer à la lutte contre le trafic ; c’est une des conclusions à laquelle les Britanniques sont arrivés, en les incitant à dépénaliser l’usage de cannabis en le déclassant de la liste des psychotropes interdits. Il est urgent de commencer par prendre cette mesure en France.

- Pour une politique d’expérimentation régionale de nouveaux modes de gestion des drogues.

- La prohibition des drogues engendre des mafias redoutables, une circulation massive d’argent sale qu’on est bien impuissant à contrôler, une délinquance internationale qui alimente une délinquance locale.

- Si l’on veut combattre efficacement ces trafics dangereux à tous points de vue, il faut commencer par transformer les modalités répressives de la loi contre les usagers, renforcer une présence policière de proximité destinée à démanteler les trafics locaux, favoriser l’assistance médico-sociale et inventer -avec les usagers- de nouveaux modes de gestion des drogues. Qu’il s’agisse de médicaments, d’alcool ou d’héroïne, ces produits sont dangereux ; il faut apprendre à les contrôler la stratégie adoptée dans le cadre des politiques de réduction des risques en Europe consiste à expérimenter de nouveaux modes de gestion des drogues ( usage, contrôle, soins et approvisionnement), adapté à chaque type de produits.

- Prévention, information et publicité. L’abus des drogues (alcool et tabac principalement) est en France la première cause de morbidité. Nous sommes favorables à l’interdiction de la publicité de toutes les drogues, mais également au développement d’une information fiable et responsabilisante, d’une prévention générale (école, affichage etc.) et spécifique (usagers de drogues et populations en grand risque).

 

 

Santé environnementale.

Choisir la santé environnementale est une approche écologique de la santé. Ne se résumant pas à l’absence de maladie, la santé environnementale a comme objectif un état de bien-être, à la fois physique et psychologique. S’engager dans cette voie signifie travailler sur les facteurs environnementaux, sociaux et économiques, mais aussi sur les comportements et sur les politiques publiques.

 

La Charte européenne de l’environnement (entrée en vigueur 1989) dit à ce sujet : "Bonne santé et bien-être exigent un environnement propre et harmonieux dans lequel tous les facteurs physiques, psychologiques, sociaux et esthétiques reçoivent leur place. Un tel environnement devrait être traité comme une ressource en vue de l’amélioration des conditions de vie et de bien-être ".

 

Les causes de mortalité ont considérablement évolué depuis le début du siècle. Les pathologies infectieuses étaient alors dominantes. Aujourd’hui, les pathologies chroniques représentent les premières causes de mortalité : maladies cardio-vasculaires, cancers. L’incidence globale du cancer a ainsi progressé entre 1980 et 2000 de 63 %, dont 25 % dus au vieillissement de la population et 38 % à des causes environnementales. L’incidence du cancer de l’enfant progresse. L’asthme a doublé en 10 ans, notamment chez l’enfant et affecte 3,5 millions de personnes. D’autres maladies chroniques sont en progression : allergies, maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Les problèmes de santé mentale progressent (la dépression touche 15 % des Français) et de nouvelles formes de pathologies mentales se développent, conséquence des conditions de vie et de travail actuelles : isolement, solitude, compétitivité, consommation massive, dépendance, précarité, harcèlement...

 

Les causes environnementales à un certain nombre de maladies sont aujourd’hui manifestes : l’asthme et le développement de toutes sortes d’allergies en lien avec la pollution extérieure en est un exemple. On voit également les populations migrantes adopter les types de cancers du pays d’accueil. L’environnement social est aussi en cause : le taux de cancer des ouvriers et employés en France est trois fois celui des cadres supérieurs et professions libérales et de grandes disparités régionales existent en la matière : la France est le pays européen le plus inégalitaire du point de vue social.

 

Nos propositions :

- Investir sur la prévention et la précaution : les progrès thérapeutiques sont faibles pour le cancer (taux de survie à 5 ans passé de 49 à 54 % entre 1974 et 1990 aux Etats-Unis), pour l’asthme, voire inexistant pour la maladie d’Alzheimer, ce qui rend urgent le changement de politique de santé. Le curatif a atteint sa limite.

- Développer la recherche sur tous les facteurs environnementaux et les disciplines scientifiques de base. Tester les principales substances chimiques utilisées, comme le propose le Livre blanc de l’Union Européenne. Actuellement seules 3 % des substances chimiques ont été testées.

- Renforcer le rôle des Observatoires Régionaux de la santé. Les registres de pathologie et d’exposition aux facteurs de risque sont souvent trop parcellaires. Les données, sur la qualité de l’air, de l’environnement intérieur, de l’alimentation, de l’eau et la nature des rayonnements doivent être collectées et rendues publiques.

- Définir des objectifs de santé : aligner, à échéance de 20 ans, les régions françaises sur la région ayant les meilleurs indicateurs dans le cadre d’une grande loi de santé publique.

- Les composantes "soin préventif " et "soin curatif" sont complémentaires dans une vision globale de l’individu et du soin. Des lieux de référence et de ressource doivent être disponibles pour que l’ensemble des professionnels puissent intégrer la composante prévention y compris dans le soin individuel. Les dispositifs institutionnels dédiés à la prévention, la PMI, la santé scolaire, la médecine du travail, les centres d’examen de santé, devraient engager une dynamique de liens avec l’ensemble des professionnels de santé de leur secteur géographique autour d’objectifs partagés de connaissances et d’actions, dans les maisons de santé et les réseaux de santé.

- Analyser toutes les politiques publiques au regard de leur conséquence sur la santé. La santé au travail doit être traitée comme une composante de la santé environnementale.

- Donner un rôle au système éducatif en matière de prévention (hygiène, diététique, apprentissage des risques et prévention des accidents...).

 

 

Santé au travail.

Le travail représente un facteur important d’atteinte de la santé et explique en partie les disparités entre catégories sociales. L’affaire de l’amiante (3 000 morts par an et un coût global entre 100 000 et 150 000 morts) a révélé une grave carence des institutions en charge de la santé au travail mise en place après la guerre. L’interdiction de l’amiante est en effet intervenue 50 ans après la mise en évidence de son caractère cancérogène. o Le nombre réel d’accidents du travail et de maladies professionnelles est très sous-estimé par rapport à la réalité. Par exemple, le CIRC (Centre International de Recherche contre le Cancer) estime qu’en Europe, pour l’homme, 10 à 15 % des cancers du poumon et 2 à 10 % des cancers de la vessie sont d’origine professionnelle. Cette réalité est maintenant officiellement admise et le Fonds de prévention ATMP de la CNAM reverse une somme à la branche maladie chaque année.

 

Les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) sont la première cause de maladie professionnelle. L’origine de cette augmentation est l’intensification du travail. La souffrance psychique au travail s’est développée avec la précarisation et le stress. Le système de réparation, basé sur la loi de 1898, induit une réparation inférieure à celle acquise hors travail (exemple de différences de traitement entre les victimes professionnelles et les victimes non-professionnelles de Toulouse). Le système de prévention est géré, soit paritairement (CNAM, CRAM, INRS), soit directement par les employeurs (Médecine du Travail) et a été totalement incapable d’anticiper et de gérer la crise de l’amiante.

 

Les valeurs limites d’exposition professionnelle ne sont pas réellement protectrices de la santé des travailleurs.

Nous proposons de :

- Développer les études sur la relation santé-travail, notamment par le suivi post-professionnel.

- Réintégrer la santé au travail à la santé publique.

- Intégrer la santé au travail dans les missions de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), ce qui la rendrait indépendante des employeurs.

- Etendre les pouvoirs du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) par l’élargissement de ses missions à l’environnement (CHSCTE).

- Répartir intégralement tous les préjudices liés aux accidents de travail et aux maladies professionnelles.

 

 

Avortement, naissance et enfance.

Retrouver et respecter le sens sacré de la naissance et protéger la petite enfance.

L'équilibre psychologique de l'adulte, son aisance relationnelle et sociale dépendent largement de la qualité de la naissance et de la petite enfance. C'est pourquoi, il faudrait : assurer à la femme enceinte les meilleures conditions de vie ; encourager les naissances naturelles à domicile et en maisons de naissance (la naissance n'est pas une maladie et il n'y a aucune raison qu'un pouvoir médical contrôle cet événement majeur de la vie); favoriser l'allaitement maternel ; favoriser la proximité mère-enfants pendant les 3 ou 4 premières années de vie.

 

Revalorisation du rôle de la sage-femme

Sauf cas particulier, l’accouchement n’est pas un acte médical mais un acte naturel. Il faut revoir à la hausse les tarifs de la Sécurité Sociale pour l’encadrement de l’accouchement à domicile sous la responsabilité d’une sage femme.

 

Éviter, autant que possible, l'avortement.

L'avortement est toujours un échec et un drame. Il faut mettre en oeuvre de quoi l'éviter au mieux : par l'éducation, une aide économique, une assistance maternelle ou par l'adoption.

 

 

Retrouver une vision globale de la santé et accepter une médecine plurielle.

L'homme n'est pas qu'une machine dont on répare les pièces défaillantes. La médecine allopathique, d'une grande efficacité dans l'urgence, manque d'une vision globale de l'homme ; d'où ses résultats très médiocres en termes de santé globale de l'individu. Les dimensions physique, énergétique, mentale, sensible et spirituelle doivent être prises en compte et traitées de façon adaptée par des moyens thérapeutiques diversifiés. Développer et favoriser les systèmes thérapeutiques naturels. Pour une vision globale de la santé et les médecines douces telles que la diététique, l'herboristerie, l'Ayurvéda et la naturophathie.

 

Reconnaître la pratique des thérapies naturelles et permettre au patient le libre choix de la thérapie à suivre.

La reconnaissance des thérapies naturelles doit passer par la création de registres officiels, agrémentés d'un caducée équivalent à celui des médecins, avec les droits et les devoirs que cela implique. Il serait indispensable d'offrir aux thérapeutes non médecins une place officielle au Ministère de la Santé, à la Direction Générale de la Santé, dans les médias, etc. et de leur permettre de travailler en secteur hospitalier, en parfaite intelligence avec le corps médical.

 

Instaurer un forfait annuel de prévention en hygiène de vie, remboursé par la Sécurité Sociale.

Cette mesure aurait pour effet de garantir l'accès aux soins naturels pour les plus démunis, ce qui actuellement est très loin d'être le cas, ces soins étant considérés comme réservés aux riches, puisque non remboursés. En pratique, on peut imaginer que ce forfait permettrait d'accéder à deux consultations par an, d'une heure environ. L'hygiéniste, s'appuyant sur le diagnostic et le suivi du médecin généraliste du malade, pourrait également proposer des conseils en hygiène de vie, des prescriptions à base de plantes, de compléments alimentaires, etc. Le montant remboursable de ces prescriptions de soins préventifs devrait être plafonné (plafond annuel à étudier). Enfin, l'hygiéniste en question serait rattaché à la Sécurité Sociale et assermenté, afin de le responsabiliser face à son devoir d'informateur en hygiène de vie.

 

Créer un Observatoire des pratiques de santé naturelle, capable d'évaluer et de reconnaître les découvertes, les avancées et les innovations de ces pratiques.

Actuellement, l'enseignement des pratiques de santé est relativement figé, car en fin de compte c'est l'Ordre des Médecins qui en reconnaît la validité. Or cet Ordre est très conservateur, tenant fermement à ses avantages. Ainsi, seules les technologies médicales évoluent, mais en aucun cas les approches thérapeutiques. On en arrive donc au fait que, en marge de la médecine officielle, il existe une assez grande diversité d'approches complémentaires, non reconnues et néanmoins très utiles.

 

Instaurer des diplômes d'Etat en thérapie naturelle.

Pour éviter le charlatanisme ou l'incompétence, il serait nécessaire que la reconnaissance des thérapies naturelles s'accompagne de l'instauration de diplômes d'Etat, accessibles à tout le monde, quels que soient les moyens financiers de chacun. Actuellement, certains cours de thérapie naturelle atteignent des tarifs exorbitants, jusqu'à 10 000 € le cycle en naturopathie, par exemple. L'instauration de diplômes d'Etat permettraient de normaliser les prix des formations. Les cursus d'apprentissage des thérapies naturelles pourraient être établis par l'Observatoire des Médecines Naturelles, qui sélectionnerait les enseignants. Ces cursus déboucheraient sur des diplômes délivrés selon réussite à des examens, lesquels seraient proposés dans les conditions des concours. Il serait absurde de nier la qualité de certains guérisseurs autodidactes, qui pourraient alors se présenter à ces examens sans passer par un cycle de cours. Dans le cas de certaines disciplines, il est difficile d'évaluer la qualité d'un thérapeute par un examen. Cette évaluation pourrait être faite par l'Observatoire des Médecines Naturelles.

 

 

Nationaliser les fabricants de médicaments allopathiques – interdiction de la publicité pour des médicaments allopathiques et la vaccination.

Comment peut-on accepter que certains médicaments jouissent de la publicité par spot télévisé ou dans les journaux ? C'est totalement incohérent et, de surcroît, dangereux quand on sait que ces produits ne sont pas sans effets secondaires ou sans effet d'accoutumance. Si les laboratoires tiennent tant à faire des bénéfices, c'est parce qu'ils sont tenus par des intérêts privés et qu'ils ont avant tout vocation à faire du profit, comme toute société privée. Or cela peut comporter des effets pervers car, un laboratoire, en lançant un médicament sur le marché ou en le fabriquant, devrait d'abord protéger la santé publique avant même que de penser à la notion de bénéfice. Par conséquent, il conviendrait d'intégrer ce laboratoire à l'ensemble des Services Publics, ce qui implique sa nationalisation. Les médicaments allopathiques à fort effet secondaire pourraient alors, en cas de nécessité impérieuse, être délivrés dans les services d'urgence des hôpitaux, via les pharmacies centrales de ces établissements. Et les laboratoires nationalisés pourraient entamer des programmes de recherche médicale, sous l'impulsion du Ministère de la Santé, en fonction des crédits dont il disposerait. De ce fait, l'on pourrait alors mieux connaître les effets secondaires des médicaments et mieux en étudier les conséquences sur la santé des patients, avant de délivrer des autorisations de mise sur le marché (AMM) ; alors qu'aujourd'hui, seules les sociétés qui peuvent s'acquitter des autorisations de mise sur le marché peuvent les obtenir. Il en va de même pour les vaccins, qui devraient, aussi, échapper à la logique du Marché. De plus, il serait possible de lancer des recherches pour soigner des maladies rares, qui, actuellement, n'intéressent pas les laboratoires, le marché étant trop petit au regard des investissements. L'on voudrait bien reconnaître actuellement le droit à l'Etat de vendre du haschich pour en contrôler le trafic, et pourquoi donc ne serait-il point logique que ce même Etat contrôle la fabrication et la vente de toxiques médicamenteux ? Cette proposition aurait le mérite de :

- libérer le médecin des pressions des laboratoires.

- diminuer considérablement la consommation en médicaments dangereux ou à fort effet secondaire.

- faire du malade non plus un client pour des entreprises privées, mais un individu responsable et cependant fragile, qu'il conviendrait de soigner.

- faire du médicament allopathique non pas un produit de consommation courante mais un remède d'urgence d'utilité publique.

 

 

Réintégrer la vieillesse et la mort au sein de l'existence et le droit à l’euthanasie.            

Vieillesse et mort font partie de la vie, et permettent d'en découvrir le sens. D'où leur importance et la place qu'elles doivent avoir au coeur de la société. Proposer soins palliatifs et accompagnement des mourants. La mort, comme la naissance, n'est pas une maladie. C'est un événement naturel de la vie ! Il faut que ce passage se passe de la façon la plus paisible possible. Pour les personnes atteintes de maladies incurables, le droit à l’euthanasie doit être reconnu, entouré de toutes les conditions de sécurité et de libre choix chez une personne disposant de toutes ses facultés mentales. Néanmoins, chaque médecin conserve sa clause de conscience.

 

 

Alimentation.

Pour garantir à tous les citoyens l’égalité devant l’accès à une alimentation de qualité, et en vertu de l’application du principe de prévention, nous proposons les mesures suivantes :

- Promouvoir l’alimentation biologique, en limitant les transformations au minimum. Pour ce faire, chaque famille devrait pouvoir disposer d’une parcelle de terre où cultiver légumes et fruits.

- En partenariat avec les producteurs locaux, encourager l’alimentation biologique dans les cantines scolaires et les hôpitaux.

- Taxer fortement les pesticides afin d’en diminuer l’utilisation et à moyen terme en interdire l’utilisation.

- Prélever une taxe sur les produits alimentaires importés de contrées lointaines, proportionnellement à la distance parcourue, afin de favoriser la consommation des produits locaux.

- Organiser des campagnes d’information et de sensibilisation sur les effets d’une consommation excessive de produits carnés.

- Interdire des élevages concentrationnaires et des transports prolongés et insalubres d’animaux.

- Interdire les cultures d’OGM.

- Les colorants et arômes chimiques inutiles et dangereux ne seront plus autorisés dans les préparations alimentaires.

- L’alimentation saine et le jardinage biologique seront enseignés à l’école et des conseils en ce sens largement et régulièrement prodigués par les médias.

 

                    …



18/02/2013
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