4 - Éducation & recherche
Il n'y a qu'un problème, un seul, redécouvrir qu'il est une vie de l'esprit, plus haute encore que la vie de l'intelligence, la seule qui satisfasse l'homme. Saint-Exupéry
Accompagner chaque être humain dans la découverte de lui-même (de ses aptitudes, de ses talents), des autres (vie sociale, règles…) et lui transmettre les savoirs et connaissances dont il aura besoin pour s'épanouir dans la société et relever les défis du siècle.
Les 5 axes du plan des colibris pour l’éducation.
1 / Libérer l’école.
Permettre aux établissements, aux enseignants, de mener des démarches pédagogiques ouvertes sur les savoirs intellectuels autant que manuels, sensibles, relationnels ; d'explorer des pédagogies adaptées à leurs élèves. Permettre aux chefs d'établissement de choisir leur équipe pédagogique. Permettre aux enseignants d'être des chercheurs en pédagogie. Faire entrer à part entière l'enseignement de la coopération, de la communication interpersonnelle, la connaissance de soi, dans les matières enseignées.
2/ Libérer les élèves.
Placer l'élève et non les savoirs au centre du système scolaire. Faciliter et rendre libre et égaux les choix d'instruction : école publique, privée, école à la maison, etc. Permettre à chaque élève de choisir progressivement son « plan d'étude » : les matières et les disciplines qu'il va étudier, dès le plus jeune âge. Horizontaliser l'enseignement pour que les enseignants ne soient pas les seules sources du savoir mais créent des situations d'apprentissage pour leurs élèves. Assurer des passerelles entre les formations et supprimer la hiérarchisation des métiers.
3/ Enseigner la nature et l'intelligence des mains.
Mettre au coeur de l'enseignement des enfants, la connaissance, la compréhension, l'interaction avec la Nature, tant par l'expérience et l'immersion que par l'étude, dès le plus jeune âge. Enseigner les cycles du vivant et la dépendance de l'être humain à la Nature. Placer les activités manuelles, indispensables à l'équilibre général des compétences, au coeur des programmes. Favoriser ainsi l'épanouissement des enfants, leur estime d'eux-mêmes et une véritable autonomie, gage de sécurité.
4/ Parfaire la formation des enseignants et revaloriser leur métier
Former les enseignants aux savoirs-être et à la coopération. Développer leur formation à la pédagogie et y inclure au moins un an de stage in situ. S'assurer que les candidats au métier de professeurs aient eu l'occasion de découvrir la vie active à laquelle ils prépareront leurs élèves, à travers l'expérience d'un ou plusieurs métiers notamment. Former les enseignants tout au long de leur carrière. Dans le cursus de départ, former les enseignants à la didactique, aux différentes pédagogies, aux techniques d'apprentissage, à la psychologie de l'enfant et à la gestion des groupes.
5/ Favoriser une société qui prend soin de ses enfants.
Développer l'éducation à la parentalité, tout au long de la vie des parents. Mettre en place des moyens préventifs et curatifs pour lutter activement contre les violences faites aux enfants, et la violence éducative en général.
Les principales mesures proposées :
Enrichir la formation des enseignants pour renforcer l’apprentissage de la pédagogie, accentuer les expériences de terrain, inclure savoir-être et coopération. Modifier les programmes scolaires pour y inclure : coopération, savoir-être, écologie et lien à la nature, enseignements manuels et permettre aux élèves de choisir progressivement leurs cursus. Rendre libres et égaux les choix d’instruction (école publique, privée, école à la maison, etc.) Optimiser le fonctionnement de l’éducation nationale en limitant le nombre d’administratifs et en augmentant le nombre d’enseignants. Limiter à 20 le nombre d’élèves par classe et augmenter le nombre d’encadrants. Mettre en place un système d’évaluation progressif et favorisant l’estime d’eux-mêmes des élèves. Permettre des passerelles entre les formations et des équivalences nationales et européennes. Encourager les démarches de transition écologique et humaine dans les écoles de son territoire : rénovation thermiques, cantines bio, recyclage, etc.
Éduquer à la vie, en même temps que préparer à un métier.
À côté d'une transmission des savoirs et des techniques qui préparent au métier, une éducation doit préparer à l'art de vivre. Développement du caractère, de la sensibilité, de l'intelligence du cœur – culture de l'écoute et du respect, de la discipline et de l'effort, de la compassion et de la solidarité – ouverture à la vie intérieure, à la responsabilité, au don de soi et à l'esprit de service – doivent compléter l'accumulation des connaissances et l'exercice de la raison.
Revaloriser la profession d'enseignant et créer un poste d'enseignant général au niveau secondaire.
Ce professeur sera l'équivalent dans le secondaire de l'institutrice qui suit les élèves de près, établit les ponts entre les disciplines et serait chargé de l'enseignement de la citoyenneté et de l'art de vivre en société.
Négociation avec les partenaires sociaux des horaires et des programmes scolaires.
Qui mieux que les professeurs savent quel programme est le meilleur pour leurs élèves ? Ceci dit, il n’est pas normal que les deux tiers des élèves ne savent pas lire et écrire après cinq ans de scolarité, à l’entrée de la sixième, et les trois quarts ne savent pas compter. Il va de soi que l’enseignement didactique du français et du calcul tel qu’il s’est fait dans la première moitié du siècle passé donnait de meilleurs résultats. Sans revenir au système de la règle sur les doigts, et au maître tout puissant, il faut revenir à un enseignement qui allie une méthode analytique à l’incitation à la découverte imaginative et créative.
Soutien scolaire par les professeurs payés en heures supplémentaires et gratuit pour tous les élèves – restructurer les rythmes scolaires.
Le problème n’est pas de dire que les professeurs ne travaillent que... et de comparer leurs horaires à ceux d’un ouvrier en usine. Les professeurs ont une responsabilité sociale extrêmement importante, celle d’instruire les futures générations responsables. Malheureusement, les professeurs ont le vague à l’âme dans leur grande majorité. Ils ne se sentent pas reconnus pour leur travail. D’abord, en une cinquantaine d’années, ils ont perdu la moitié de leur pouvoir d’achat. Et lorsqu’on se sent de plus en plus mal payé, il est normal d’avoir le sentiment d’être méprisé. Avec cela, ils sont toujours avec des reproches qu’ils travaillent beaucoup moins que les autres. De ce fait, ils ont l’impression qu’on leur reproche d’être payés à ne rien faire. Etc. Il faut donc revaloriser les métiers de l’enseignement tant sur le plan financier qu’en termes médiatiques. Et puis, il faut leur donner l’envie de transmettre aux élèves. Dans ce cadre de transmission du savoir, avec le désir professionnel d’accomplir une noble tâche, un professeur qui aime ainsi son métier ne peut hésiter à s’y investir en se proposant de suivre ses élèves lorsque c’est nécessaire. Et par reconnaissance pour ce dévouement, il est normal qu’il soit rémunéré en conséquence. Développer des pratiques artistiques, ludiques, informelles et non contraintes. Éveiller la sensibilité et l'expression artistique. Utiliser le chant, la danse, la peinture, les arts de la scène, à la fois comme outil d'expression, de créativité et de réalisation personnelle. Éveiller à la conscience de l'intérêt général, par rapport aux égoïsmes privés.
Introduire des cours de diététique et d'hygiène de vie dans les programmes des écoles primaires et secondaires.
Premièrement, une éducation et une information qui mettent en garde contre les facteurs destructeurs de santé : alcool, tabac et drogues. Actuellement, il est inconcevable que l'éducation nationale n'apprenne pas à nos enfants les bases de l'hygiène de vie et de la santé. Pourquoi ne sensibiliserions nous pas les adolescents à une alimentation équilibrée et ne mettrions nous pas en évidence les dangers d'une alimentation comme celle qu'on trouve dans les "fast-food"? La prévention, cela consiste aussi à informer, à apprendre et à divulguer les connaissances en hygiène de vie dans le cadre des cours primaires et secondaires. Plus tôt cette prévention est effectuée, meilleure est la sensibilisation, à un âge où, très heureusement, les mauvaises habitudes ne sont pas encore complètement prises. De nos jours, au lieu de divulguer ces connaissances, malheureusement, que constate-t-on ? : des petits gâteaux ; des sodas ; des bonbons, chewing gums... . Bien des parents, par manque de connaissance, ne peuvent pas, à eux seuls, instruire leurs enfants en matière d'hygiène de vie ; l'école pourrait donc se substituer aux parents et enseigner les règles de base de la santé aux enfants.
Une éducation qui appuie davantage sur l'enseignement des valeurs humaines.
Mettre l'accent sur l'enseignement du partage, de la générosité, de l'éthique, de la patience, de la solidarité, de la compassion, de la sagesse et de la discipline plus que sur les connaissances techniques. Développer que les fondements des relations humaines sont dans la coopération et le soutien mutuel, bien plus que dans la compétition et l'affaiblissement de l'autre. Promouvoir une culture de non-violence. Développer l'attitude à réfléchir et à apprendre par soi-même. Entraîner au discernement par la pratique du débat contradictoire. Armer et protéger les esprits des enfants contre la pollution mentale présente dans la publicité, la télévision ou Internet (violence, racisme, consumérisme, pornographie, mensonge, calomnie, délation...). Remettre en valeur les méthodes pédagogiques comme le compagnonnage. Revaloriser les écoles d'apprentissage et le travail manuel. Enseigner une connaissance de base des différentes religions du monde ce qui permettrait la tolérance par la compréhension de la multiplicité des voies spirituelles possibles. Soutenir les grands enseignants spirituels, quelle que soit leur tradition, dans leur mission d'enseignement et d'éveil. Promouvoir les livres et la lecture des vies de sages de toutes traditions. Éduquer aux pratiques de base de toute spiritualité : Méditation, contemplation, pratiques de chants, respect et attitude d'écoute.
Service civique.
Tout les jeunes citoyens de l'âge de 18 ans à l'âge de 20 ans seront invités à faire un service civique de vingt-quatre mois. Ce service social sera rémunéré au salaire minimum. Durant ces vingt-quatre mois le jeune citoyen pourra expérimenter plusieurs tâches communautaires comme : service de santé (aide soignant dans les hôpitaux), services sociaux (aide aux personnes âgées et aux handicapés), pompiers, armée de paix pour l'aide aux pays défavorisés, services municipaux (voirie, ramassage des déchets, police, etc.), éducation (soutien scolaire et surveillance dans les lycées et collèges). Ce service civique sera donc une excellente façon de rentrer dans la vie active.
Enseignement supérieur et recherche.
Dans une économie basée sur la connaissance, le développement durable de nos sociétés dépend essentiellement du niveau de formation et de qualification atteint par le plus grand nombre de ses membres. Les nécessités de formation initiale, les exigences de formation tout au long de la vie professionnelle et l’aspiration croissante à l’acquisition de connaissances pendant le temps libéré se conjuguent pour faire de l’enseignement supérieur un enjeu sociétal essentiel. Dans le contexte européen, le système français de l’enseignement supérieur présente plusieurs caractéristiques singulières. Alors que l’accès à l’université est réputé libre à tous les bacheliers, l’Etat concentre une part disproportionnée de son budget à des filières (IUT, classes préparatoires aux grandes écoles et grandes écoles) accessibles sur sélection. En revanche, et à l’opposé des autres pays développés, la France dépense en moyenne moins d’argent par étudiant que par lycéen. Cela n’est pas sans rapport avec le fort taux d’échec observé en premier cycle d’université. Il est grand temps de consentir des efforts financiers importants pour une meilleure prise en charge de ce secteur.
Favoriser l’autonomisation des étudiants.
Dans un premier temps, il apparaît nécessaire de mettre en place un véritable statut étudiant permettant aux jeunes d’acquérir leur autonomie financière dans des conditions satisfaisantes pour leurs études. Ceci passe, notamment, par le découplage entre les aides au jeune (au moins à partir d’un certain âge) et les aides à la famille ; à cette condition, on peut imaginer la mise en place d’un véritable revenu étudiant, qui permette de répondre aux attentes des 100 000 étudiants vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Dans le même temps, l’accompagnement doit se faire vers une véritable autonomie intellectuelle, dans une perspective de questionnement et de projet, qui permette à l’étudiant-e de s’approprier réellement ses études. Plusieurs dispositifs existent déjà (tutorat, groupes de parole, années de transition, liens avec les lycées, etc.) dont l’efficacité reste à évaluer. Laissons les équipes imaginer, en fonction de la situation locale, les dispositifs qu’elles jugent appropriés pour le meilleur soutien apporté aux étudiants. Dans tous les cas, l’optimisation de leur suivi demande évidemment une augmentation de l’encadrement, et surtout par une plus grande disponibilité des enseignant-e-s. Parmi les effort matériels à effectuer figurent la construction de bureaux, salles de travail, salles informatiques, bibliothèques, lieux de convivialité, etc.
Formation continue.
En trente ans, le public des universités s’est considérablement transformé : il s’est démocratisé, féminisé, mais il est aussi plus âgé. À la condition qu’elle ne soit pas soumise aux besoins immédiats des entreprises, la formation tout au long de la vie est une chance offerte aux individus de rattraper le déficit de qualification dont ils ont pu souffrir initialement : elle a en cela une fonction éminemment sociale. L’université est directement interpellée par cette nouvelle demande de formation, auquel elle doit faire face.
Contre la secondarisation des premiers cycles.
Le modèle de la formation universitaire est celui de l’ouverture sur la science vivante et il ne doit pas être remis en question : l’organisation parfois préconisée de " collèges universitaires ", de courte durée, conduirait à déconnecter les premiers cycles de l’activité de recherche qui est pourtant consubstantielle à l’enseignement supérieur. Nous sommes contre toute tentative de secondarisation du premier cycle universitaire.
Antennes délocalisées.
En ce qui concerne la construction d’antennes délocalisées, il faut trouver un équilibre entre les besoins d’aménagement du territoire et le risque associé à la création d’établissements universitaires sans pôle de recherche associé. Pour faciliter l’accès de tous les étudiants aux centres universitaires existants, nous sommes pour un accroissement important et une diversification des possibilités de logement pour étudiants, handicapés compris.
Statut des enseignants.
En ce qui concerne le statut des enseignant-e-s, la norme doit rester le statut d’enseignant/e-chercheur/se, ce qui exclut tout recours massif à des statuts précaires ou ne permettant pas la poursuite d’un travail de recherche. Une articulation adaptée des deux fonctions d’enseignement et de recherche tout au long de la vie professionnelle passe par :
- un allègement des charges de service en début de carrière ;
- une prise en compte, dans le calcul du temps de service et dans l’avancement, des responsabilités pédagogiques, qui doivent être comptées en décharge et non en prime.
- la prise en compte des compétences pédagogiques dans le recrutement ;
- le droit absolu (et non pas soumis aux nécessités de service) de tout enseignant sans thèse de bénéficier d’une décharge substantielle pour la préparation d’un doctorat.
A ces conditions nous pourrons disposer d’un système de formation qui serve à la fois les jeunes et l’ensemble de la société.
L’université et l’Europe.
L’université est aujourd’hui confrontée à de nouveaux défis, qui doivent être relevés à une échelle plus large que le simple plan national : les techniques d’information et de communication ne rendent plus absolument nécessaire la présence des étudiants dans les murs ; des prestataires de services proposent leur offre de formation directement au public, notamment sur Internet, en congruence avec le mouvement général de mondialisation et de marchandisation. Longtemps liée (mais pas à ses origines) aux Etats Nations, elle tend à échapper à son enracinement territorial et à devenir transnationale. Beaucoup d’étudiants privés des codes sociaux pour accéder directement à l’autonomie ont pourtant besoin, au moins provisoirement, de la présence d’enseignants référents.
Deux dangers menacent à terme l’institution :
- la dérégulation voulue, dans une logique purement mercantile, par les " fournisseurs de formation " qui réserveraient leurs prestations uniquement à un public solvable. C’est le sens des manoeuvres de certains lobbies, appuyés par des pays comme les Etats-Unis et l’Australie, qui veulent introduire l’éducation parmi les services à libéraliser au sens des accords de l’AGCS ;
- le repli sur soi, l’" université tour d ’ivoire ", qui se contenterait de défendre un âge d’or mythique sans prendre en compte les évolutions.
Dans ce contexte, la mise en avant d’un modèle européen d’enseignement supérieur fait sens. Les universités européennes sont attachées au caractère de bien public de l’enseignement supérieur, elles prônent l’accès aux études pour le plus grand nombre. Elles tiennent au lien indissoluble entre formation et recherche. Elles souhaitent être insérées dans leur tissu local, en interaction avec toutes les " parties prenantes " intéressées à leur développement (collectivités locales, acteurs économiques et sociaux). Pour ces raisons, nous portons une appréciation plutôt favorable au processus d’harmonisation européenne conduit depuis 1999, malgré certaines insuffisances et quelques dévoiements par des gouvernements ultralibéraux. Un tel processus ne peut être conduit uniquement au niveau des gouvernements, mais doit impliquer à tout moment la communauté universitaire et ses organisations.
Les aspects les plus positifs de ce processus européen sont :
- l’harmonisation des diplômes en Europe (la réforme " LMD " en France). Porteuse de plus de lisibilité, elle autorisera une mobilité accrue des étudiants entre pays européens, contribuant ainsi à l’émergence du " citoyen européen " ;
- la généralisation du système de crédits capitalisables et transférables, permettant des parcours individualisés, moins linéaires, favorisant la reprise d’études à distance de la période de formation initiale ;
- la volonté manifestée par les Européens de dialoguer avec le reste du monde, par d’ambitieux programmes d’échanges intra- et extra-communautaires, en alternative à l’offre croissante du secteur marchand de l’éducation.
Le rapprochement du système français avec ses homologues européens oblige également à interroger certains de nos particularismes :
- la division Universités / Grandes Ecoles et le rôle de l’argent ou du milieu social comme caractères sélectifs. Des évolutions s’imposent.
- le dualisme en matière de recherche : dans tous les grands pays du monde, les universités sont le moteur de la recherche. En France où les universités ont été historiquement mal dotées, de grands organismes nationaux de recherche remplissent largement cette fonction. Seule une grande volonté politique pourrait contribuer à accroître substantiellement la place des universités dans les dispositifs nationaux de recherche.
- le poids encore très lourd de l’administration centrale sur le quotidien des universités impose une évolution graduelle vers plus d’autonomie. La pertinence en matière d’intervention publique s’inscrira de plus en plus aux plans régional et européen. Il faudra mettre en place des mécanismes d’équilibrage permettant un accès égal à un enseignement supérieur de qualité, quelle que soit la région considérée. Un fonctionnement à base de transparence et de décisions démocratiquement prises devra accompagner ces évolutions. Un renforcement de la présence de citoyens extérieurs à l’université dans les instances universitaires est à encourager.
Dans les années qui viennent, la question du renouvellement du corps des enseignants chercheurs va devenir centrale. Il convient d’abord de rendre la carrière universitaire plus attractive, par une plus grande souplesse dans la répartition des charges de travail entre formation, recherche, et administration ; par des mesures incitatives (en terme de salaire ou autre) qui pourront aider au retour en France de milliers de personnes munies de thèse et exerçant à l’étranger ; par des mesures volontaristes qui devront être prises pour assurer que les femmes bénéficient enfin d’une progression égale à celle des hommes dans le déroulement de leurs carrières universitaires.
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