Fraternité Citoyenne

Introduction du livre : La MONNAIE hier, aujourd'hui et demain

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Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe. Jean Jaurès

 

 

 

Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnu comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile… Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois… L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation. William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada.

 

 

 

Néo : Quelle vérité ? Morpheus : Que vous êtes esclave, Néo. Que vous, comme tous les autres, êtes nés dans l’esclavage Vous êtes resté à l’intérieur d’une prison que vous ne pouvez pas sentir, goûter, ou toucher. Une prison pour votre esprit. Matrix

 

 

 

La monnaie n'est qu'un moyen pour mobiliser l'énergie humaine et son émission devrait légitimement appartenir aux institutions représentant les citoyens et… ce n'est pas le cas aujourd'hui ! Notre société est fondamentalement absurde et profondément injuste à cause d'un système monétaire qui est, de fait, une énorme supercherie. Comme l'affirmait Irving Fisher en 1935 lors de l’écriture de son ouvrage méconnu 100% Money : « Et si notre système monétaire n’avait jamais été véritablement réfléchi ? » Le système monétaire ne serait qu’une pure contingence de l’histoire, modelée au cours des siècles par l’appât du gain des banquiers. Il serait la cause principale des épisodes récurrents de boom et de dépression dont souffrent les économies capitalistes depuis le début de son histoire, c'est-à-dire depuis l'invention de la monnaie ou de sa création ex-nihilo par les banquiers.

 

 

 

Ce document a pour fonction de vous raconter l'histoire, des monnaies et des banques (partie I), de vous expliquer le fonctionnement du système monétaire actuel (partie II), de vous présenter les cercles du véritable pouvoir (partie III), de vous exposer les alternatives au système à réserves fractionnaires (partie IV) et de partager une vision de ce que pourrait être une civilisation une fois débarrassé du « cancer » de la monnaie des banquiers (partie V). L’objectif est simplement de vous fournir un document qui fasse le tour de ces questions si « capital » : la monnaie, les banques, le pouvoir en Occident et les alternatives à ce système fondamentalement mortifère : la monnaie-dette et son corollaire la pensée de marché, le capitalisme.

 

 

 

Ce livre est enrichi de 575 adresses universelles (liens URLs directement cliquables depuis cette page du blog de Fraternité Citoyenne : https://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/liens-du-livre – lien court : http://bit.ly/2uRnOtw – seul code à saisir dans la barre d'adresse de votre navigateur : bit.ly/2uRnOtw ; respectez la casse) qui renvoient à divers sites, vidéos, livres, fiches wikipédia, documents pdf et articles universitaires ou profanes. Merci de signaler, éventuellement, les liens morts. Dans ce document, la plupart des liens ont été écourté (signalé par : …), les http:// et les http://www ont été supprimés.

 

 

 

Des liens, et même des passages de cet ouvrage, peuvent être considérés comme « complotistes » par les laudateurs de la pensée unique et c'est… normal ; ce livre est un concentré de subversion. Tout d'abord, je vous invite à prendre connaissance de l'invention du mot « complotiste » par la CIA (cf. A 9), ensuite, je considère mes concitoyens comme des adultes capablent de faire fonctionner leur esprit critique au delà des manipulations et propagandes diverses et variés ! Pour la pensée unique de marché, la vérité n'est pas bienvenue.

 

 

 

La science économique dans sa version « orthodoxe » ou néo-classique n'est rien de plus que le lavage de cerveau, le catéchisme imposé pour vous faire accepter les « lois » de l'économie de marché, autrement dit la dictature des maîtres de la monnaie : les banquiers. Il n'y a pas plus de loi du marché que de sciences économiques. Le système monétaire actuel n'est ni plus ni moins qu'une colossale escroquerie. Aucun pouvoir n'est éternel et donc l'infime élite qui est à la tête de cette escroquerie depuis deux siècles environ va certainement perdre son pouvoir un jour ou l'autre. Ce pouvoir, malgré sa violence, ne résistera pas aux feux de la vérité. Ce livre est une contribution à la mise en lumière de la vérité sur le fonctionnement du système monétaire actuel et sur les intrigues, les manipulations et les dissimulations utilisées par les hommes qui nous tiennent en esclavage grâce à ce système. Grâce à Internet, le subterfuge des banquiers est de plus en plus mis en lumière, et leur dictature est moribonde.

 

 

 

Notre société est fondamentalement absurde et profondément injuste à cause d'un système monétaire qui est une énorme supercherie ; ce système nous pousse toujours à plus de consommation et de « croissance » obligatoire afin simplement d'éviter l'écroulement de ce système monétaire. Débarrassés de ce système monétaire à réserves fractionnaires – c'est son nom – il est facile d'imaginer une civilisation beaucoup plus apaisée. Le problème, c'est que le pourcentage de la population qui comprend véritablement « l'arnaque » de ce système n'est peut-être pas encore assez élevé. Le regretté Bernard Maris a dit en 2014 dans un documentaire sur Arte (La dette, une spirale infernale ?) que ce n'était pas facile à comprendre, mais que 

oui, les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours.

 

 

 

Notez que par l’article 104 du traité de Maastricht en 1992, puis par la loi n° 93-980 du 4 août 1993 et finalement par l'article 123 du traité de Lisbonne, la planche à billets, en ce qui concerne les besoins de l'État, a été privatisée. La France a payé 1400 milliards d'€ d'intérêts sur sa dette de 1979 à 2018. Le service de la dette de l'État était de 48,5 milliards d'€ en 2013. Et si vous cumulez les intérêts annuels que payent l'État, les entreprises et les particuliers, vous arrivez à 129 milliards d'€ par an soit 45 % des recettes fiscales nettes du budget de l'État ou 93 % des recettes de la TVA en 2014. Nous payons environ 6 % de notre PIB (2181 milliards d'€ en 2015) pour utiliser une monnaie que l'on pourrait faire nous-mêmes ! Avec ce processus, le système monétaire de réserves fractionnaires, la planche à billets a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis une cinquantaine d'années (réformes Debré-Haberer en 1966-68), l’État, sous pression des banquiers, s’est interdit à lui-même de créer la monnaie dont il avait besoin. C’est une trahison des hommes politiques, le gouvernement se refuse un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple.

 

 

 

La monnaie, comme l’air ou l’eau, ne peut être qu’un « bien public ». La création monétaire est aujourd’hui une affaire privée, elle n’aurait jamais dû l’être, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité. La création monétaire ne peut être qu’une affaire publique. Tous les intérêts devraient être payés à l’État. L’État souverain devrait être le seul créateur de la monnaie fiduciaire et scripturale. Précisons que ces deux termes se confondent si l’État contrôle la création monétaire.

 

 

 

On peut choisir de ne pas se poser de questions, de continuer à penser que le capitalisme est là jusqu'à la fin des temps, que le pouvoir des banquiers est inébranlable et ne pas s’inquiéter des dégâts causés par un système inique, absurde et violent, ou alors, on peut choisir de prendre le « risque » de réinventer le monde pour demain. C’est à nous de choisir et c'est déjà le choix que font beaucoup ! Regardez ce qui se passe, constatez l'imagination débordante de nos concitoyens sur Internet. Acceptez la vérité ou refusez-la ; mais, avec ce livre, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

 

 

 

Alors, tant que la majorité des citoyens n’aura pas compris :

 

(a) que les seules richesses qui existent sont l’énergie humaine (l’ingéniosité, le savoir-faire, le travail…), ses réalisations (immeubles, usines, machines, logiciels, œuvres d'art, inventions, ...) et les richesses naturelles ;

 

(b) que la monnaie est un instrument de manipulation au service d’une toute petite minorité sur l’ensemble de l’humanité : c’est l’instrument de management suprême ;

 

(c) que les banquiers ont donc à leur disposition depuis plus de trois siècles un instrument : la monnaie bancaire ou scripturale qui leur donne tout pouvoir ;

 

(d) que cette fausse monnaie est à l’origine de la plupart de nos problèmes et

 

(e) une fois débarrassés de l’esclavage de cette monnaie-dette, et grâce à la prodigieuse efficacité de nos moyens de production, l’humanité pourra enfin accéder à un véritable âge de prospérité.

 

Donc, tant qu’une majorité de citoyens n'en sera pas consciente, les banquiers et leurs valets (la plupart des économistes, des journalistes et des politiques de la majorité et de l’opposition officielle) continueront à nous manipuler et à nous tondre comme des moutons !

 

 

Il faut savoir : (1) que depuis le 15 août 1971, toute la monnaie en circulation sur la planète est de la monnaie de singe (monnaie-fiat) – la dernière monnaie gagée sur l'or était le dollar US à hauteur de 35 $/l'once (on oublie de dire que le premier choc pétrolier en 1973 est directement causé par cette annonce de Nixon du 15 août ; en clair, le gouvernement US a invité les Saoudiens à vendre leur pétrole en dollars et uniquement en dollars et a rappelé que – en cas de refus d'obtempérer – la Septième flotte n'était pas loin de leurs puits !) ; (2) que les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours – c'est le système à réserves fractionnaires ; (3) que cette fausse monnaie a permis la prédominance quasi-universelle de la civilisation de la marchandise sur la planète ; (4) que depuis cinquante ans, l'État français s'est interdit de faire marcher sa planche à billets. Et cette interdiction a été reprise par les articles 104 (Maastricht) et 123 (Lisbonne) ; (5) que la banque centrale américaine – la Fed – n'est ni fédérale ni publique, c'est un consortium de banques privées et (6) que pour se sortir de l'impasse, il existe une solution : la réforme monétaire dite du 100 % Money ou monnaie pleine.

 

 

À l'origine de cette mystification il y a simplement la volonté de quelques banquiers d'enlever aux nations leur souveraineté monétaire. En effet, tel que Mayer Amschel Rothschild l’expliquait : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ». C’est ce qui se passa en 1913 avec la Federal Reserve System ou Fed, la banque centrale des États-Unis. Ne pouvant plus battre monnaie, les États sont obligés d’emprunter à des banques privées. Dirigés par des complices au service de ces banksters, les pays s’endettent trop, provoquant toutes les crises depuis le 19e siècle. Les États affaiblis par les crises, il est alors facile de remplacer les gouvernements incompétents ou complices par des représentants de ces banques et ainsi asservir les peuples par le paiement d’intérêts sur les intérêts, d’impôts exorbitants, de taxes, d’inflation comme en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Tunisie, en faisant croire aux peuples qu’ils sont aussi responsables car ils ont élu ces gouvernements incompétents et/ou corrompus.

 

 

 

En fait, une crise monétaire, économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, de consommer et de polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre, serait abolie. Ce serait une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. Les grands perdants seraient les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. La seule vraie richesse, c'est notre énergie humaine. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années, et grâce au travail et au génie humain, nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect.

 

 

 

La crise de 2008, le mouvement Occupy Wall Street aux USA en 2011 et celui des Gilets Jaunes en France depuis novembre 2018 ainsi que dans le reste du monde, des millions de citoyens sur la planète ont pris conscience que la supercherie a assez duré ! « We are the 99 % » et nous ne pensons pas que la seule finalité de l’humanité soit de produire, de « con-sommer » et de passer son existence à comparer les prix dans une économie de marché mondialisée. Il va nous falloir choisir entre la survie d’un système absurde, stupide et violent qui fait du profit sa seule finalité, et la survie de notre humanité et de notre environnement. C’est donc soit la survie des peuples (les 99 %), soit la survie d’un système contrôlé par bien moins de 1 % de la population pour son seul bénéfice.

 

 

 

Nous sommes conscients de l'immense potentiel de notre société technicienne et de la vulnérabilité de notre patrimoine naturel. Nous considérons que les mots « Liberté, Égalité et Fraternité », inscrits au fronton de nos mairies ne sont pas vides de sens ; que l’héritage de la Révolution Française, des révolutions du 19e siècle et des luttes sociales du 20e siècle, et en particulier dans les résolutions adoptées par le Conseil National de la Résistance (parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques…) sont notre fierté et nous lient dans un destin commun : la France. Nous considérons que la seule politique digne à mener est la lutte contre le pouvoir mafieux des banksters. Les hommes politiques qui ne remettent pas fondamentalement en cause ce pouvoir occulte, sont soit achetés, soit menacés, soit idiots.

 

 

 

Nous refusons tout discours médiatique qui tenterait de nous faire croire à la nécessité de l’austérité et de la « croissance » pour sortir de la crise. Nous refusons de nous soumettre au maître sournois mais bien réel qu’est le « système monétaire de Réserves Fractionnaires » ou, autrement dit, à la manipulation par la monnaie « dette » émise par les banques. Notre société est certes au pied du mur mais nous assistons, grâce à Internet, à une prise de conscience de l'ensemble des citoyens qui se posent des questions de fond. Le haut niveau d'information disponible sur Internet et l'intelligence collective qui se développe grâce aux réseaux sociaux, nous permet de redonner tout son sens à la Politique.

 

 

 

CELUI QUI NE GUEULE PAS LA VÉRITÉ, QUAND IL CONNAÎT LA VÉRITÉ, SE FAIT LE COMPLICE DES MENTEURS ET DES FAUSSAIRES. Charles Péguy



14/09/2018
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